Cette médecin milite pour des « prescriptions de nature » pour prendre soin de notre santé mentale, voici comment

La recherche fait progresser notre compréhension de la façon dont le temps passé dans la nature peut améliorer notre santé mentale et aiguiser notre cognition. Ce que vous l’on voit, entend, ressent à tout moment change non seulement notre humeur, mais aussi le fonctionnement de nos systèmes nerveux et immunitaire. Suzanne Bartlett Hackenmiller, obstétricienne-gynécologue spécialisée en médecine intégratrice et dans la pratique du bain de forêt explique à Version Femina en quoi les « prescriptions de nature » s’avèrent d’une grande aide dans ce domaine.

Marcher en forêt, jardiner, pratiquer des activités de plein air, contempler les arbres et les oiseaux… Quoi de plus sain pour la tête et le corps ? Et ce d’autant que ce concept vieux comme le monde se fraie de plus en plus un chemin dans le milieu médical, qui multiplie les données probantes selon lesquelles le fait d’être en contact avec la nature contribue à régler divers problèmes de santé. Ses bienfaits sur la santé physique et psychologique sont si nombreux que des « ordonnances de temps en nature » font maintenant partie de l’arsenal des professionnels de la santé Canada dans le cadre du programme « Prescri-Nature » (lancé par la BC Parks Foundation en 2020 et déployé dans toutes les provinces du pays). En moins de trois ans, plus de 11 000 professionnels de la santé se sont inscrits pour prescrire « le plein air » à leurs patients, aidant ainsi à reconnecter des milliers de personnes à la nature. Mais pourquoi avoir besoin d’une prescription quand n’importe qui peut aller marcher dehors ? Les experts à l’origine de cette initiative sont formels, une recommandation écrite et prescrite vaut plus aux yeux des patients. Car une « ordonnance » envoie un message clair : s’exposer à la nature devrait faire partie des saines habitudes de vie.

En France, un sondage réalisé dans le cadre de la Fête de la nature en 2015 révélait que 96 % des Français interrogés percevaient la nature comme un « lieu de...

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