La mère et la sœur du tueur d’Arras « craignent des représailles » après avoir collaboré avec la justice

Les mots de la mère et de la sœur de l’assaillant d’Arras sont sans équivoque, décrivant un « acte d’horreur ». Mais depuis qu’elles collaborent avec la justice, elles « craignent des représailles » selon leur avocat.

Deux femmes « en détresse ». Plus de deux semaines après l’attentat islamiste qui a coûté la vie au professeur de Lettres Dominique Bernard dans un lycée d’Arras, l’avocat de la mère et de la sœur de l’assaillant Mohammed Mogouchkov a fait le portrait sur BFMTV de ces deux proches du terroriste comme étant d’autres « victimes de cet acte ». Dans son interview au micro de nos confrères, Mikaël Benillouche explique notamment qu’elles « se dissocient totalement des actes commis ». Sur les ondes de RTL, l’avocat avait également assuré que ses clients compatissaient « avec la douleur des victimes ». D’autant que la mère et la sœur craignent par ailleurs « des représailles pour avoir coopéré avec la justice. « C’est pour cela que leurs gardes à vue ont été levées », a poursuivi l’avocat. Dans la foulée de l’attentat, elles avaient toutes deux été interpellées pour les besoins de l’enquête.

Une forte pression religieuse au sein d’une famille « patriarcale »

Dans la journée du 13 octobre, Mohammed Mogouchkov tuait Dominique Bernard, un professeur de français du lycée Gambetta d’Arras dans la cour de l’établissement. Sur son passage, il faisait également trois autres blessés lors d’un attentat islamiste. Le jeune homme de nationalité russe, originaire d’Ingouchie, était fiché pour radicalisation. Quelques jours plus tard, le mardi 17 octobre, le procureur de la République...

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