Mal de dos : 5 conseils d'un rhumatologue pour l'empêcher de devenir chronique
C’est une douleur intense qui survient brutalement en bas du dos, couplée à une sensation de blocage au moment d'effectuer certains gestes. Le lumbago apparaît souvent à la suite d’un "faux" mouvement ou du port répété de charges lourdes. Mais la cause est bien une usure des disques intervertébraux, ces petits "coussinets" qui servent d’amortisseurs entre chacune de nos vertèbres, ou encore le fruit d’un tassement vertébral lié à l’ostéoporose, après 60 ans. La lombalgie guérit spontanément en quelques jours, mais parfois, douleur et raideurs lombaires perdurent au-delà de trois mois, jouant lourdement sur la vie quotidienne et professionnelle. On peut néanmoins éviter d’en arriver là. Les conseils du Pr François Rannou, rhumatologue, spécialiste de médecine physique et de réadaptation à l’Hôpital Cochin, à Paris.
Dès que la douleur aiguë survient, l’idéal est de prendre un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de type ibuprofène (jusqu’à trois prises de 400 mg par jour, toutes les six heures). En cas de contre-indication, l’alternative repose sur un antalgique de niveau I comme le paracétamol. À renouveler toutes les quatre heures (maximum 4 g/jour), le médicament cible rapidement l’inflammation et évite qu’elle ne s’installe sur la durée. "La douleur passe généralement en un à deux jours", note le Pr Rannou. Mais au besoin, on peut aussi ajouter la chaleur décontractante d’une bouillotte ou d’un patch chauffant à la médication.
"Il favorise les tensions musculaires propices (...)