Malus auto : la facture va grimper pour l’achat de certains véhicules dès le 1er mars
Le malus écologique va être être alourdi. Une mesure qui va impacter de nombreux véhicules populaires.
À partir du 1er mars, les automobilistes devront faire face à un renforcement du malus écologique, une taxe appliquée aux véhicules neufs en fonction de leurs émissions de CO2. Cette évolution, intégrée au projet de loi de finances 2025, alourdit la facture pour de nombreux modèles, y compris certains très populaires.
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Un seuil de taxation abaissé
Le premier changement majeur concerne le déclenchement du malus, désormais fixé à 113 g/km de CO2, contre 118 g/km jusqu’à présent. Dès cette limite atteinte, un malus de 50 euros sera exigé, avec une augmentation progressive par gramme supplémentaire. Le montant maximal de cette taxe est également revu à la hausse. Pour les véhicules les plus polluants (plus de 192 g/km de CO2), il grimpe de 60 000 à 70 000 euros en 2025, et continuera d’augmenter, atteignant 90 000 euros en 2027. Avec ces nouvelles règles, plus de deux tiers des véhicules neufs seront concernés. Le malus moyen sur une Peugeot 2008 passera ainsi de 380 euros en 2024 à 653 euros dès mars 2025 (+72 %). Pour un Renault Captur, la hausse est encore plus marquée : de 167 euros en 2024, la taxe atteindra 330 euros en 2025 (+98 %), avant de continuer à grimper jusqu’à 851 euros en 2027.
Un malus au poids plus strict dès 2026
Autre évolution à venir : le malus au poids, qui concernera davantage de...
