Un « massacre des femmes à but lucratif » : le HCE alerte sur la « pornocriminalité » dans un rapport choc

Le Haut Conseil à l’Égalité (HCE) dénonce la « pornocriminalité », dans un rapport choc aux termes crus remis mercredi au gouvernement. Alertant sur des actes « illégaux » s’apparentant à de la « torture », le HCE appelle à agir contre un « système de massacre des femmes à but lucratif ».

« Notre objectif est de choquer les consciences en décrivant crûment les pratiques de torture qui sont monnaie courante dans l’industrie pornographique. Nous parlons de “pornocriminalité” car ces pratiques sont illégales et tombent sous le coup de Code pénal », assène Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du HCE.

L’institution, qui a mené une étude sur les quatre principales plateformes pornographiques (Pornhub, XVideos, Xnxx, Xhamster), cite pour exemples des vidéos dont les titres revendiquent des pratiques particulièrement violentes : « triple anal », « gangbang » une pratique au cours de laquelle plusieurs hommes pénètrent simultanément une femme dans plusieurs orifices, ou encore « prolapse », évoquant une « extériorisation des organes internes dus à un anus ou vagin détruit pas des pénétrations brutales » détaille le HCE.

Les mots sont crus, sans filtre, avec pour objectif affiché de « crever le mur de l’indifférence » revendique Sylvie Pierre-Brossolette, citée par Le Monde. L’année dernière, le Sénat avait rendu un premier rapport sur « l’envers du décor » de l’industrie pornographique. Le rapport du HCE, intitulé « Pornocriminalité. Mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique », se veut un prolongement de ce travail.

Dans ces pages, le HCE dénombre 1,4 million de vidéos avec des pratiques sadiques. « Choking, ou étranglement, bukkake, un acte ou des dizaines d’hommes pénètrent une...

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