Michel Barnier veut s'attaquer à la santé mentale : ce qu'attendent les professionnels du secteur
Le Premier ministre Michel Barnier a érigé la santé mentale comme « grande cause nationale de l’année 2025 ». Face à cette annonce, voici ce qu’espèrent les professionnels de ce secteur en crise.
« Il y a tellement de problèmes de prévention, dans la rupture du parcours de soin, dans l’accueil des jeunes. […] Ces problèmes, je les ai vécus familialement. » Michel Barnier, qui promet de faire de la santé mentale l’une des priorités de son gouvernement, a révélé être personnellement touché par ce sujet, lors des premières questions à l’Assemblée nationale, mercredi 2 octobre. La veille, le Premier ministre a annoncé la santé mentale comme « grande cause nationale de l’année 2025 », évoquant « les crises successives, et notamment celle du Covid », qui ont eu des conséquences délétères sur le moral des Français, notamment sur les populations les plus fragiles. Chaque année, 13 millions de Français, soit une personne sur cinq, sont atteints d’un trouble psychique. « Ces maladies se soignent et la prévention est essentielle », a insisté le chef du gouvernement lors de son discours de politique générale face aux députés, confirmant son ambition déjà exprimée dans sa première interview accordée au 20 heures de France 2, le 22 septembre dernier. Et de rappeler que « la santé mentale est l’affaire de tous : État, collectivités, entreprises, associations ».
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La « grande cause nationale » est un label officiel attribué chaque année, depuis 1977, par le Premier ministre, à un organisme à but non lucratif ou un collectif...
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