La misophonie, la haine des bruits spécifiques, est bien plus courante que nous ne le pensions

Tapotements des doigts sur un clavier, mastication d'un chewing-gum, ronflements, bruits nasaux, bruit de glaçons dans un verre, aspiration d’un liquide à la paille… ces bruits vous insupportent au point de ressentir une anxiété importante, une irritabilité extrême voire même un dégoût incontrôlé ? Vous êtes alors probablement atteint de misophonie à savoir un trouble psychique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu. Les gens concernés vous le diront : les sons déclencheurs sont généralement des petits bruits répétitifs (horloges, cliquetis de stylos, etc) ou produits par d’autres personnes (mastication, reniflement, chuchotement, se gratter, etc) sachant que la personne ne parvient pas à les ignorer et se concentre sur la situation qu’elle juge très désagréable jusqu’à ressentir une intense irritabilité, un accès de colère et/ou une sensation pressante de fuir ou de s’en prendre à la source du son. Ainsi selon l’Association canadienne pour la santé mentale les trois types de sons les plus « déclencheurs » sont ceux relatifs à la mastication, à la respiration forte et aux bruits de doigts ou de mains.

Ce ressenti peut expliquer pour les personnes atteintes de misophonie disent souvent devoir éviter les interactions sociales, y compris les repas, en raison du stress qu'elles subissent. S’ajoute à cela le fait qu’il peut être difficile pour les personnes sans misophonie de...

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