“La moitié du visage arrachée”, on décompte une nouvelle victime dans l’affaire des airbags défectueux

La liste s’allonge. Alors qu’on dénombrait déjà douze morts et autant de blessés graves, une nouvelle victime est à déplorer dans l’affaire des airbags défectueux du fabricant japonais Takata. Dans un article paru mercredi 4 septembre 2024, RMC rapporte en effet l’incident dont a été récemment victime un automobiliste guadeloupéen. Cet homme de 42 ans conduisait sa Toyota à faible allure lorsque son airbag s’est déclenché, sans raison apparente, et l’a grièvement blessé : résultat, il a eu “la moitié du visage arrachée” suite à l’explosion. Me Charles-Henri Coppet a ouvert un dossier il y a de cela deux semaines, s’ajoutant à ceux de plusieurs autres victimes de ce scandale automobile qui touche des centaines de milliers de véhicules. Tout a commencé au mois de mai 2024, lorsque Citroën et Opel (tous deux appartenant au groupe Stellantis) se sont mis à rappeler en masse leurs modèles dans toute l’Europe. Depuis, la liste des constructeurs concernés n’a cessé de s’allonger : Dacia, Toyota, Volkswagen, Audi, Mercedes, Ford, Seat, Mazda, Suzuki, Nissan, Lexus, Land Rover, Honda, et désormais Skoda…

Pour rappel, les airbags de Takata Corporation fonctionnent au nitrate d’ammonium, un produit chimique qui peut se dégrader avec le temps ou les conditions climatiques. Lorsque le gonfleur défectueux explose, il peut projeter des fragments métalliques à l’intérieur de l’habitacle et donc blesser gravement, voire tuer les occupants. L’affaire a démarré à petite échelle dans les années 2000, (...)

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