Votre montre connectée enregistre votre sommeil ? Léger, paradoxal, profond : découvrez quelles sont leurs durées idéales pour une nuit réparatrice

Les nuits sont composées du sommeil lent, du sommeil paradoxal et des phases d’éveil. "Un cycle de sommeil en lui-même se décompose en deux catégories : le sommeil lent qui comprend le sommeil léger (N1 très léger, N2 moins léger) et le sommeil profond (N3) et le sommeil paradoxal, riche en rêves", confirme en effet Caroline Rome, sophrologue spécialisée dans le sommeil et la vigilance, attachée au centre du sommeil de l’Hôtel-Dieu de Paris et auteure de l’ouvrage Le sommeil retrouvé (Ed. Solar).

Le sommeil lent est, comme son nom l’indique caractérisé par un ralentissement progressif de l’activité du cerveau. Plus le cerveau est ralenti, plus on parle de sommeil profond en passant par trois stades successifs correspondant à des activités cérébrales différentes : les stades 1 et 2 de sommeil lent dit léger, puis le stade 3 du sommeil à ondes lentes ou sommeil profond. Le sommeil léger représente la grande partie du sommeil à savoir environ 50% de la nuit. Il est reposant mais pas complètement récupérateur. C’est aussi pendant le sommeil léger que se produisent la plupart des siestes volontaires ou des phases de somnolence involontaire.

Le sommeil lent profond est l’un des sommeils les plus récupérateurs. Il se compose du stade 3 caractérisé par la présence de grandes ondes lentes, diffuses, qui traduisent un ralentissement profond du cerveau. Le sommeil lent profond représente en général 20 à 25% du total des nuits. Ces différents stades possèdent chacun leur rôle. "Le sommeil (...)

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