Nagui, Mélanie Page et Shaka Ponk manifestent pour le défenseur des baleines Paul Watson

Nagui, Mélanie Page et les membres du groupe Shaka Ponk étaient place de la République, mercredi 4 septembre au matin, pour demander la libération de l'activiste écologiste Paul Watson.

Nagui et son épouse Mélanie Page, déjà mobilisés en faveur du capitaine du navire le John Paul DeJoria, ont posé aux côtés des membres du groupe Shaka Ponk, Samaha Sam et Frah, venus eux aussi protester contre l'arrestation de Paul Watson par la police groenlandaise. « La prison, c'est l'endroit où doivent être enfermés ceux qui détruisent la planète, pas Paul qui est un héros », a affirmé au Parisien le leader du groupe. Une idée que partage l'actrice Mélanie Page, qui avait dit dans une vidéo, sur le compte Instagram freepaulwatson le 1er septembre dernier : « Paul Watson est en prison et il n'a absolument rien n'a y faire. C'est un héros qui essaye de sauver la planète, de sauver les baleines et donc de nous sauver ».

Nagui avait ajouté : « C'est le Japon qui est en hors-la-loi, c'est le Japon qui n'a pas le droit de chasser les baleines. C'est le Japon qui est en tort et pourtant, c'est eux qui sont en passe d'avoir raison et d'emmener dans leurs prisons, dans des conditions inhumaines, Paul Watson ». Et, en conclusion, l'animateur de Taratata insistait : « Donc on est tous et toutes pour Paul Watson, pour sa libération et que pour son extradition n'ait jamais jamais jamais lieu. C'est lui qui fait du bien, c'est qui a raison ».

Emprisonné au Groenland depuis le 21 juillet à la demande d'une mesure déposée par le Japon en 2012, le fondateur de l'ONG Sea Shepherd Conservation Society risque l'extradition. Son comité de défense en France avait organisé un rassemblement, le 4 septembre, date symbolique puisque celle de la création de la République française en 1871, mais aussi celle où le tribunal groenlandais statuait sur la détention de Paul Watson. Tout naturellement, la place de la République était le lieu de rendez-vous de ceux qui refusent à Paris de voir le « héros » ami des baleines extradé vers le Japon où il risque une peine très lourde.

Ce même mercredi, le Groenland a prolongé de 28 jours la détention de Paul Watson, dans l'attente du gouvernement danois sur la demande d'extradition du Japon. Ce qui déçoit ses partisans. Les avocats du militant américano-canadien ont fait appel de cette décision devant la Haute Cour du Groenland.

Le Japon accuse Paul Watson, qui a 73 ans, d'être coresponsable de dommages et de blessures à bord d'un navire baleinier nippon en 2010 dans le cadre d'une campagne menée par son organisation. Le défenseur des baleines conteste cette accusation.