Le nombre de fausses ordonnances pour des traitements anti-cancer ne cesse d’augmenter

D’après l’Assurance-maladie, les fausses ordonnances notamment pour des traitements onéreux comme le cancer sont de plus en plus en vogue. Le but ? La revente à l’étranger. Un véritable trafic, dur à stopper et qui prend de plus en plus d’ampleur. Décryptage.

Dans une enquête publiée ce lundi 22 août, le site « France Info » met en lumière un phénomène qui prend de plus en plus d’importance ces derniers temps : l’arnaque des fausses ordonnances. Un type d’escroquerie qui fait de plus en plus de victimes. Déjà signalé en 2019, l’Assurance-maladie, constate aujourd’hui « une forte augmentation ». Nos confrères expliquent comment des personnes lambda sont envoyées à la pharmacie munie de fausses ordonnances pour récupérer des médicaments contre le cancer. Par la suite, les traitements sont revendus illégalement à prix d’or, dans des pays étrangers.

À lire aussi >> Arnaque en ligne : les 18-34 ans seraient plus touchés que les quinquagénaires

Fausse ordonnance : comment ça marche ?

Généralement les annonces mettent en avant les fausses ordonnances qui circulent sur internet. C’est sur les réseaux, où tout se passe. Il suffit, en effet, d’envoyer un message à un interlocuteur, mais pas sur n’importe quelle plateforme. « Tout se passe ensuite sur la messagerie cryptée Telegram » comme l’indique « France Info ». Il faudra dans un second temps envoyer un message avec son nom, prénom, âge et ville. Une fausse ordonnance est alors envoyée par mail. Le problème ? Il est difficile de faire la différence avec une vraie prescription. En-tête, nom du médecin, traitement et montant : toutes les informations sont présentes.

Par la suite, les personnes lambda sont envoyées à la...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi