Les nuisances sonores auraient un impact sur la santé cardiovasculaire, selon une étude
C’est l’une des principales causes de décès dans le monde : les maladies cardiovasculaires. Parmi les facteurs de risques les plus répandus, on retrouve le tabagisme, l'hypertension artérielle, le diabète, l'obésité ou encore une alimentation riche en graisses saturées et en sel et la sédentarité. Mais les facteurs environnementaux ont également un rôle à jouer.
En effet, des chercheurs de français de l’Université de Bourgogne et de l’hôpital de Dijon et des chercheurs allemands du Gesundheit Nord Clinic Group à Brême, estiment que la pollution sonore des villes augmenterait le risque de maladie cardiovasculaire, particulièrement chez les personnes ayant des antécédents d'infarctus du myocarde. Leurs résultats ne sont pas publiés dans une revue scientifique, mais sont présentés à l’occasion du congrès de la Société Européenne de Cardiologie.
Pour en arriver à ces résultats, deux études menées dans des villes européennes se sont penchées sur la question. Une première, menée sur 430 patients, dont les participants les plus âgés avaient 50 ans, vivant à Brême, en Allemagne et atteints d’un infarctus du myocarde. Après avoir analysé les lieux de résidence des participants, les chercheurs ont constaté que les personnes exposées aux niveaux sonores les plus élevés avaient plus de risque d'infarctus du myocarde précoce.
Aussi, selon les chercheurs, intégrer les niveaux sonores dans l’évaluation des risques cardiovasculaires “pourrait améliorer la prédiction des risques”, mais aussi permettre (...)