Partage(s) - Léa, 37 ans, en couple non exclusif : « On s’est mis d’accord sur des règles »
Léa* a 37 ans. Avec réserve et timidité, elle nous livre les raisons qui l’ont poussée, avec son conjoint Thomas*, à devenir un couple non exclusif. Un mode de vie empreint de liberté, mais surtout des valeurs qu’elle souhaite transmettre à ses enfants : le consentement et le respect de l’autre et de son corps.
Mes parents n’incarnaient pas un modèle de couple « normal ». Ils étaient ensemble par intermittence et je n’ai jamais vécu avec mon père ; c’est ma mère qui m’a élevée. Pour autant, je ne crois pas que le mode de vie de mes parents ait façonné ma vision du couple. Je ne pense pas reproduire quelque chose. D’ailleurs, plus jeune, je n’ai pas questionné le modèle traditionnel du couple.
Si vous aussi, vous souhaitez témoigner d'un parcours de vie, d'une situation personnelle en lien avec votre couple, vos enfants ou encore vos finances, envoyez vos témoignages à temoignage@versionfemina.fr
À découvrir également : « Célicouple » : qu'est-ce que ce mode de vie à deux qui séduit les plus de 40 ans ?
« Le couple à tout prix ? Très peu pour moi ! »
Je n’ai jamais envisagé être dans un couple non-exclusif. À mon époque, on n’en parlait pas. Cela n’existait pas ; il y avait les couples traditionnels, les infidèles et les libertins. Ce qui me gênait profondément dans les histoires d’infidélité que je pouvais entendre, c’était le fait que ces histoires parallèles soient tues, cachées. Et que les hommes puissent s’en gargariser auprès de leurs copains !
Si je n’ai pas hérité de la vision du couple de mes parents, j’ai tout de même une valeur phare : la liberté. Plus jeune, cela m’a d’ailleurs valu quelques sabotages d’histoires. Le couple à tout prix ? Très peu pour moi ! Je voulais de...
A lire aussi
Qu'est-ce que le « Lavender Marriage », cette union qui redéfinit le couple traditionnel ?
Un psy révèle la phrase à ne surtout pas prononcer en couple
Couple : en quoi consiste la technique du « château de sable » ?
Couple : plus la femme gagne d'argent, plus le risque de rupture est élevé, selon une étude
