Pascale Arbillot : ses confidences cash sur ses injections de Botox qu'elle regrette
Ce lundi 31 janvier 2022, les téléspectateurs pourront retrouver Pascale Arbillot dans le téléfilm inédit de France 2, "Les particules élémentaires". Un nouveau rôle pour la comédienne de 51 ans qui a choisi de briser les tabous autour de la chirurgie esthétique... et des standards de beauté qui pèsent sur les épaules des actrices.
Dans "Les particules élémentaires", Pascale Arbillot joue le rôle de Janine Luciani, la mère bohème de Bruno, le personnage principal. Un rôle de plus à ajouter dans la carrière de l’actrice qui a su se faire une place de choix sur le grand et petit écran au fil des années. Pour autant, et comme beaucoup d’autres, Pascale Arbillot a un temps cédé aux sirènes de la médecine esthétique… avant de le regretter.
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Des complexes tenaces
"Les Petits Mouchoirs", "Présidents", "Haute Couture"… Pascale Arbillot a joué de nombreux rôles au cinéma, s’imposant ainsi comme l’une des figures emblématiques du septième art français. En 2009, elle joue la femme de Gad Elmaleh dans le film "Coco". Un personnage féminin souvent dépassé par les ambitions gargantuesques de son époux, mais aussi très coquet. Dans la vraie vie, Pascale Arbillot a longtemps été aux antipodes de ce rôle : "Petite, j’étais un garçon manqué et je lisais les comics" confiait-elle dans les colonnes de Madame Figaro en 2017. Un trait de caractère qui sommeille toujours en elle, même après des années sous le feu des projecteurs. "Je sais que ça fait partie de mon métier mais j'ai toujours un peu honte quand j'arrive en grande robe sur le tapis rouge d'un festival" a-t-elle avoué en 2020 dans un entretien accordé au magazine Elle.
Il n’est pas toujours aisé d’assumer son image. Encore moins lorsqu’elle est scrutée, analysée voire critiquée par bien de nombreux observateurs. À ce sujet, Pascale Arbillot ne fait pas de tabous. En 2020, elle expliquait ainsi qu’elle avait eu recours à la médecine esthétique après les vicieuses et multiples remarques sur son physique : "On me disait que j’avais les joues trop maigres. Que je fronçais trop… Alors j’ai fait un peu trop de Botox." Dans Elle magazine, la comédienne se souvenait d’ailleurs du résultat à l’écran après ces injections : "Ça se voit dans Coco (le film de Gad Elmaleh, ndlr), je trouve."
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Des standards de beauté de plus en plus décriés
Si elle regrette d’avoir fait "un peu trop de Botox", Pascale Arbillot a confié avoir longtemps continué de soumettre son visage à ces injections. Il lui aura fallu l’intervention d’une proche pour qu’elle prenne conscience de la situation : "C’est une amie qui m’a ouvert les yeux en me disant : ‘Là tu déconnes avec ton visage’." Aujourd’hui lucide sur son addiction passagère au botox, Pascale Arbillot l’explique en évoquant les pressions autour du physique qui subsistent encore dans le monde du cinéma : "S’émanciper des injonctions qui pèsent sur les actrices, ce n’est pas tous les jours faciles…"
Pascale Arbillot n’est pas la seule à ainsi choisir de parler de ce problème de façon aussi franche. En 2020, c’est la réalisatrice Agnès Jaoui qui dénonçait les diktats de beauté dans l’univers du septième art… mais pas que. Avant même de devenir actrice, elle-même a soumis son corps à de hautes exigences. À seulement 12 ans, Agnès Jaoui a même débuté un régime. "Vers 35 ans, je me suis rendu compte que la raison pour laquelle je trouvais les actrices de la série Les Soprano si épatantes, étaient parce qu’elles avaient des corps normaux" déclarait-elle.
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Plus tôt, en 2014, Cameron Diaz avait, comme Pascale Arbillot, confiait regretter ses injections de botox. "Je l'ai essayé par petites touches. Mais ça a vraiment changé mon visage d'une façon étrange. Je me suis dit: ‘Non, je ne veux pas ressembler à ça’" déclarait-elle dans un entretien accordé à Entertainment Tonight. Lady Gaga a elle aussi connu cette phase : "Je n’ai jamais vraiment eu de vrai changement avec chirurgie esthétique, mais j’ai eu une phase où je fumais beaucoup d’herbe et j’étais obsédée par les injections au visage" lâchait la chanteuse en 2013 dans une émission de radio animée par Howard Stern. De son côté, Courteney Cox avait révélé en 2017 avoir tenté de retirer au maximum les injections faites sur son visage : "J’ai fait dissoudre mon acide hyaluronique. Je pense que je ressemble aujourd’hui plus à la personne que j’étais avant" estime la star de "Friends".
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