Patrick Sébastien dit tout sur son cancer et sa séparation d'avec Nana

Patrick Sébastien a vécu deux années très éprouvantes.

Dans Vivre et renaître chaque jour (éd. XO), un livre qui paraîtra le 29 septembre, l’animateur de télévision revient sur cette période durant laquelle, il en a « pris plein la gueule pendant deux ans : l'éviction dégueulasse de France Télévisions, des deuils importants liés à des proches, ma séparation avec Nana et le cancer du rein avec une grosse opération ».

Mais penser que Patrick Sébastien a écrit cet ouvrage pour se plaindre ou pour se faire plaindre est bien mal le connaître. « L'apitoiement sur soi-même est la pire des choses pour parvenir à renaître », confie-t-il à TV Magazine. Et, surtout, il veut être « utile ».

« Tous les livres où je me suis raconté, je les ai voulus utiles. Je veux partager avec les gens qui ont des soucis et mes méthodes pour rester debout », avoue-t-il. « Et si ça peut aider certaines personnes à tenir un peu mieux... Je croise plein de gens qui vivent mieux grâce à mes bouquins. C'est une vraie satisfaction », reconnaît-il. Car pour celui qui a connu « un véritable tsunami », il ne faut jamais baisser les bras. Ainsi, son cancer, qui lui a laissé « une cicatrice de 40 centimètres », il le voit comme un « chancer ».

Découverte par hasard, la tumeur rénale est désormais guérie. « C'est arrivé en janvier dernier. J'ai fait une échographie de contrôle pour voir si tout allait bien. Mon toubib Georges a vu une petite tache blanche donc il m'a fait faire un IRM, et une biopsie. Il a finalement découvert le cancer. Même s'il faisait 3 centimètres, il n'était pas invasif et ne nécessitait pas de chimio. J'ai donc subi une opération avec huit heures d'anesthésie. La rééducation et la convalescence ont été compliquées. Mais deux mois après, j'étais sur scène », raconte-il. Voulant dédramatiser son histoire personnelle, il poursuit : « Ça fait partie des choses de la vie. Le mot cancer ne m'effraie pas. Simplement, je n'ai pas voulu le médiatiser ».

Patrick Sébastien évoque aussi dans le livre, et dans l’entretien, sa séparation de Nana, sa femme pendant trente ans. « C'est une séparation exemplaire, à l'amiable. On peut se séparer sans se déchirer. Le vrai amour, c'est de vouloir le bonheur de l'autre, même si c'est en dehors de soi. Il y a tellement de drames après les séparations. Nana et moi sommes des adultes responsables, on a un enfant. On n'a pas à se haïr. On fait tout pour que cela se passe bien, on travaille toujours ensemble. Si j'ai besoin d'un service, elle me le rend. Et ça n'empêche pas que nos vies sentimentales sont séparées. Je crois à l'amour qui exclut la possessivité. Je suis libertaire et libertin. » Et d’ajouter, à propos de l’ex-femme de sa vie : « J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour Nana. C'est une femme courageuse. »