Peut-on vraiment avaler sa langue au cours d’une crise d’épilepsie ?
Ce 10 février marque la journée internationale de l'épilepsie, dont le but est de sensibiliser à cette maladie neurologique, qui touche 700.000 personnes en France. L’épilepsie est “d’origine neurologique et peut provenir de lésions du cerveau”, rappelle l'association Épilepsie-France, avant de préciser que cela peut être du fait d’un “traumatisme crânien, une malformation cérébrale, un AVC, une infection (encéphalite, méningite), une tumeur, ou avoir une origine génétique”.
La Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle qu'il n'y a pas une mais des épilepsies, qui représentent un groupe d’une cinquantaine de maladies pouvant “débuter de la période néonatale jusqu'au grand âge, de cause, de forme clinique et de pronostic variables”. Elles peuvent se manifester par de courtes pertes d’attention appelées “absences” ou des épisodes de secousses musculaires involontaires qui touchent l’ensemble du corps (crise généralisée) ou d'une partie du corps (crise partielle).
Cette maladie reste encore mal connue du grand public et face à une crise, il peut être difficile de savoir comment réagir. Parmi les idées reçues répandues, celle selon laquelle il est possible d'avaler sa langue lors d’une crise d'épilepsie. Qu'en est-il vraiment ?
Une personne faisant une crise d’épilepsie risque-t-elle d’avaler sa langue ? “C’est l’une des idées fausses parmi les plus courantes”, présente Épilepsie-France dans un communiqué, avant de préciser qu’"anatomiquement, il est impossible d’avaler sa langue car elle (...)