Pilule contraceptive : une étude fait le point sur le risque de tumeur au cerveau
Les pilules contraceptives contenant du désogestrel ou du lévonorgestrel engendrent-t-elles un risque de tumeurs au cerveau ? Depuis plusieurs années, l’agence Epi-Phare, qui rassemble l’Assurance maladie et l’agence du médicament, a identifié un risque accru assez important en cas de prise de différentes pilules progestatives (Androcur, Depo Provera, Lutényl, etc.). Elles sont prescrites pour soulager les douleurs liées la ménopause ou à l’endométriose, pour limiter les règles abondantes ou encore contre l’acné et connues pour pouvoir provoquer des méningiomes, des tumeurs au niveau des méninges.
Le lévonorgestrel ne comporte aucun surrisque de méningiome
Le lévonorgestrel seul ou combiné avec un œstrogène, administré sous différentes formes à 2,4 millions de, ne comporte aucun surrisque de méningiome. Epi-Phare a donc voulu savoir si les pilules contraceptives avec désogestrel ou du lévonorgestrel, massivement utilisées en France et remboursées par la Sécurité sociale, pourraient avoir le même impact. Dans son étude inédite publiée ce 19 décembre, elle a dévoilé ses conclusions. Premier constat et c’est une bonne nouvelle : le lévonorgestrel seul ou combiné avec un œstrogène, administré sous différentes formes à 2,4 millions de, ne comporte aucun surrisque de méningiome.
Le désogestrel plus risqué
En revanche, dans le cas du désogestrel, le risque est augmenté de 70 %...