Pourquoi les salariées de Vertbaudet sont-elles en grève depuis plus de deux mois ?

Les préparatrices de commandes de Vertbaudet sont en grève depuis plus de deux mois pour obtenir une augmentation de leur salaire mensuel actuellement fixé entre 1 300 euros et 1 500 euros nets.

Des salariées en lutte. Des dizaines de préparatrices de commandes de l’enseigne Vertbaudet, dont l’entrepôt logistique se situe à Marquette-lez-Lille (Nord), sont en grève depuis le 20 mars dernier. Avec des salaires qui oscillent entre 1 300 euros à 1 500 euros nets après une vingtaine d’années d’ancienneté, 82 des 327 employés, en majorité des femmes, dénoncent une direction qui profite du fait que la plupart d’entre elles soient des mères isolées en situation de fragilité économique. Retour sur les principales étapes de cette grève.

Revalorisation salariale

Le 20 mars dernier, la CGT a refusé de signer un accord sur les négociations salariales annuelles obligatoires, pourtant validées par FO et la CFDT. Pour cause, ce dernier prévoit une prime de partage de la valeur de 650 euros et une hausse de 115 euros du montant des primes repas. La direction a également proposé la possibilité de travailler une heure supplémentaire par jour, sur la base du volontariat. Une logique de « travailler plus pour gagner plus », refusée par la CGT. Les préparatrices réclament une augmentation de 100 à 150 euros net par mois. « On veut une augmentation pérenne dans le temps et qui compte pour notre retraite », défend la déléguée syndicale CGT Manon Ovion.

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