Problèmes de moteurs adblue : la liste des véhicules concernés et quels sont vos recours ?
Des mois que cela dure et empire… 2024 est une année noire pour l’ensemble des marques de voiture du groupe Stellantis à en croire la collecte de milliers de témoignages par l'Union fédérale des consommateurs. Ces retours proviennent de propriétaires de véhicules diesel utilisant l'additif AdBlue, confrontés à de nombreuses pannes et frais supplémentaires. “Nous avons reçu plus de 5 000 témoignages”, a confié Véronique Louis-Arcène, juriste à l’association UFC-Que Choisir, à nos confrères d’actu.fr. Mais que se passe-t-il exactement ? Femme Actuelle vous explique.
Depuis 2019, tous les véhicules diesel commercialisés doivent être équipés d'un réservoir AdBlue, identifiable par son bouchon bleu situé à côté du moteur. Cette solution aqueuse vise à réduire les émissions polluantes des moteurs diesel, en transformant entre 80 % et 90 % des oxydes d'azote dans les gaz d'échappement en vapeur d'eau et en azote inoffensifs. Sur le papier, l’AdBlue semble donc être une solution idéale. Cependant, un problème aurait été sous-estimé par les constructeurs : le liquide se dégrade au-delà de 25°C et, surtout, tend à cristalliser, ce qui peut provoquer des déformations du réservoir, des dysfonctionnements des capteurs et des baisses de pression, notamment au niveau de la pompe.
Dans une enquête publiée en octobre dernier, La Voix du Nord a recensé les dix modèles de voitures les plus impactés par les pannes causées par l’AdBlue.
En cas de panne, tout commence souvent par l'allumage d'un voyant (...)