Procès Mazan : Gisèle Pelicot, après le verdict, pense « aux victimes non reconnues » de violences sexuelles
En réaction au verdict, qu’elle « respecte », du procès des viols de Mazan, Gisèle Pelicot a pris brièvement la parole, adressant son soutien « aux victimes non reconnues » de violences sexuelles.
Jusqu’au bout, Gisèle Pelicot a pensé aux autres avant de penser à elle. La victime principale du procès des viols de Mazan a réagi au verdict, délivré ce jeudi 19 décembre, en s’adressant à toutes les victimes de violences sexuelles. « Je pense aux victimes non reconnues, dont les histoires demeurent souvent dans l’ombre. Je veux que vous sachiez que nous partageons le même combat », a-t-elle dit dans une brève déclaration à la mi-journée.
Mais, a-t-elle ajouté, « j’ai confiance à présent en notre capacité à saisir collectivement un avenir dans lequel chacun, femmes et hommes, puisse vivre en harmonie, dans le respect et la compréhension mutuelle ».
Première réaction au verdict
Juste après cette déclaration, elle a répondu à une seule question de journaliste et réagi au verdict, notamment critiqué par ses enfants et les associations féministes en raison de peines moins importantes qu’espérées. En effet, si Dominique Pelicot a été condamné à la peine maximale de 20 ans de prison, les autres coaccusés ont, pour la plupart, bénéficié de peines inférieures à celles réclamées par le parquet.
Gisèle Pelicot, elle, dit « respecter » la décision de la cour criminelle du Vaucluse. Un membre de la famille Pelicot avait indiqué plus tôt à l'AFP que les trois enfants du couple, David, Caroline et Florian, étaient « déçus » des peines « basses » prononcées par les cinq magistrats professionnels de la cour.
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