Protoxyde d'azote : une nouvelle étude alerte sur les signes d'un usage détourné

Depuis quelques années, le protoxyde d'azote, également appelé gaz hilarant, fait l'objet d'un usage détourné, notamment chez les adolescents. Comme l'explique le gouvernement, il est vendu sous la forme de cartouches destinées par exemple aux siphons à chantilly.

Or, son utilisation récréative (qui consiste à inhaler le gaz contenu à l'aide d'un ballon) peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé. Des chercheurs canadiens ont donc publié de nouveaux travaux dans la revue Canadian Medical Association Journal, afin d'aider les professionnels à identifier une intoxication au protoxyde d'azote.

"Les effets toxiques du protoxyde d'azote résultent principalement d'une carence fonctionnelle en vitamine B12 (cobalamine)", indiquent tout d'abord les scientifiques. Les répercussions vont ainsi être principalement "de nature neurologique et hématologique". Selon les chercheurs, trois signes en particulier peuvent donc indiquer un usage détourné du gaz hilarant :

Des taux élevés d'homocystéine, un acide aminé, et d'acide méthylmalonique peuvent également être des "marqueurs biochimiques potentiels pour le diagnostic".

"Les cliniciens devraient s'interroger sur l'utilisation du protoxyde d'azote chez les patients présentant des résultats inexpliqués suggérant une carence en vitamine B12 ou d'autres symptômes neurologiques compatibles", avancent donc les chercheurs, dans un communiqué.

Sur son site, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) ajoute (...)

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