Quels animaux sauvages est-on vraiment autorisé à posséder chez soi et que risque-t-on à avoir à un animal non domestique ?

Quels animaux sauvages est-on vraiment autorisé à posséder chez soi et que risque-t-on à avoir à un animal non domestique ?

Animaux domestiques populaires, les chats, chiens, poissons rouges ou encore hamsters sont bien connus des foyers français. Ils sont considérés comme "domestiques" aux yeux de la loi (selon l'arrêté du 11 août 2006) et appartiennent à une liste bien précise d'espèces sélectionnées, que l'on peut donc accueillir chez soi en tant qu'animaux de compagnie. Parmi cette dernière, certains animaux peu commun pourraient bien vous surprendre comme le furet, le dromadaire, le porc, le cheval, le yack ou encore le buffle. S'il n'est pas nécessaire d'avoir une autorisation spécifique pour détenir un animal domestique, cela implique tout de même le respect de certaines règles pour assurer le bien-être de l'animal. Parmi elles, on retrouve l'identification de l'animal. Mais qu'en est-il pour les animaux sauvages non-domestiqués comme c'est le cas du sanglier Rillette accueilli par une femme dans l'Aube ? On regarde ce qu'en dit la loi.

Les animaux sauvages représentent tous ceux qui ne sont pas mentionnés dans la liste de l'arrêté du 11 août 2006. Mais attention, cela ne signifie pas pour autant que ceux qui n'y figurent pas sont interdits chez vous. En effet, il est possible d'en accueillir dans certains cas. Et pour régir cela, il existe trois types de détentions soumises à des règles différentes concernant ces animaux non-domestiques (cf. Arrêté du 8 octobre 2018 fixant les règles générales de détention d'animaux d'espèces non domestiques) :

Mais dans d'autres cas, l'interdiction est formelle. (...)

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