Raciste, le premier rappeur virtuel est (déjà) viré par sa maison de disques

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FN Meka. Vous ne le connaissez peut être pas et pourtant cet artiste est très populaire sur TikTok. Il faut dire qu'il ne manque pas de singularité. Et pour cause : FN Meka n'est autre que le premier rappeur créé par intelligence artificielle. Esthétiquement, et lyriquement : les paroles de ses sons sont automatiquement générées par les algorithmes. Son premier album aurait du être signé par un mastodonte : Capitol Records.

Seulement voilà, la prestigieuse maison de disques vient d'annuler le contrat - unique dans son genre - de cette star aux millions de followers. La cause ? Des bad buzzs très accablants dont il fait l'objet. Créé en 2019, le rappeur bling-bling et tatoué est effectivement accusé de racisme. Plus précisément, on accuse le robot d'appropriation culturelle et de banalisation des violences policières. Un vrai fiasco.

Le premier "robot-rappeur" dans la sauce

Effectivement, celui que le magazine Néon définit à raison comme le premier "robot-rappeur" est également considérée comme "une insulte directe à la communauté noire et à sa culture, et un amalgame de stéréotypes grossiers" par des activistes américains luttant pour l'égalité des représentations et contre le racisme, qui voient avant tout en lui une "caricature offensante". L'intelligence artificielle populaire sur TikTok affiche et se joue des codes des rappeurs noirs, ce qui lui a valu des accusations "d'appropriation culturelle".

De plus, d'aucuns fustigent l'usage...

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