Selena Gomez n'a pas utilisé Internet depuis 4 ans et demi pour protéger sa santé mentale
Selena Gomez est de retour, mais cette fois-ci, ce n’est pas pour un tube, un film ou une série. À 29 ans, l’artiste américaine lance Wondermind, une plateforme en ligne dédiée à la santé mentale. Un sujet qui lui tient particulièrement à coeur puisque ces dernières années, Selena Gomez a traversé de nombreuses périodes éprouvantes. Elle est ainsi revenue sur le sujet dans une interview à coeur ouvert.
Révélée dès son plus jeune âge dans des films et séries, notamment sur Disney Channel dans "Les Sorciers de Waverly Place", Selena Gomez a su s'imposer comme une pop star qui compte. Mais ces dernières années, et forte d’une très large communauté, l’artiste n’hésite plus à aborder des thèmes importants, elle qui souffre de bipolarité et d’un lupus à cause duquel elle a même subi une greffe de rein. Après toutes ces expériences, Selena Gomez a ainsi cofondé avec sa mère, Mandy Teefey, et son amie Daniella Pierson, Wondermind, une plateforme dédiée à la santé mentale.
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Un univers trop toxique pour Selena Gomez
Une plateforme en ligne pour "que les gens soient compris, vus et entendus" a-t-elle expliqué dans un entretien à Good Morning America, lundi 4 avril 2022. Si l’actrice et chanteuse a choisi le biais 2.0 pour parler de cette thématique particulièrement importante, elle préfère s’éloigner le plus possible d’Internet. Étonnant puisque Selena Gomez est l’une des personnalités les plus suivies sur Instagram, avec, à ce jour, pas mois de 310 millions d’abonnés ! Il suffit d’ailleurs de faire un tour sur son profil pour constater les liens forts qui la lient à ses fans, qui n’hésitent jamais à commenter chacune de ses photos. Pour autant, elles ne sont pas postées par la star.
C’est ce qu’elle a révélé lors de son interview pour l’émission Good Morning America. "Je n'ai pas été sur Internet depuis 4 ans et demi" a-t-elle lâché à la surprise générale. C’est une équipe qui est chargée de s’occuper des réseaux sociaux de Selena Gomez. Et depuis qu’elle a pris cette décision de s’éloigner de l’Internet, la star se sent beaucoup mieux : "Ça a complètement changé ma vie. Je suis plus heureuse. Je suis plus présente, je me connecte davantage avec les gens. Cela me fait me sentir normale. Je n'arrive pas à croire que je suis là où je suis mentalement juste parce que j'ai pris les mesures nécessaires pour me retirer de tout ça parce que ce n'est pas normal".
C’est là un message important que délivre Selena Gomez, sur l’impact que peuvent avoir les réseaux sociaux sur la santé mentale. Car si les conséquences sont sans doute plus importantes pour une personne de notoriété publique, la pression et les injonctions qui y règnent parfois touchent tout le monde. Tout récemment, une équipe de psychologues anglais a fait part d'un constat alarmant : les filles qui passent plus de temps sur les réseaux sociaux entre 11 et 13 ans sont moins satisfaites de leur vie après un an. Du côté des garçons, l'insatisfaction se manifeste quelques années plus tard, de 14 à 15 ans.
Selena Gomez, star usée par les projecteurs
Depuis ses débuts, la vie de Selena Gomez a été scrutée, analysée, jugée. Ses amours tourmentées avec Justin Bieber font encore parler aujourd’hui, tandis que son apparence physique a plus d’une fois été critiquée. Et comme si ce n'était pas déjà assez lourd pour une seule personne, dans le même temps, la star a enchaîné les albums et les concerts un peu partout dans le monde. Sans oublier les rôles sur petit et grand écran. Essoufflée, épuisée, Selena Gomez a fini par intégrer des centres de désintoxication. Non pas pour des problèmes d’alcool, mais pour soigner sa santé mentale. Dans le même temps, on lui a diagnostiqué un lupus, une maladie auto-immune qui survient lorsque le système immunitaire s'attaque aux cellules de l'organisme et les détruit. En 2017, alors que sa santé déclinait, son amie Francia Raisa lui a fait don d'un rein.
Par ailleurs, un an plus tard, Selena Gomez a été diagnostiquée bipolaire. Un véritable soulagement après des années d'errance psychologique. "J'ai senti un poids énorme s'envoler de moi quand je l'ai découvert. Je pouvais prendre une profonde inspiration et dire : D’accord, ça explique tellement de choses" avait-elle confié à ce sujet dans les colonnes du magazine Elle. Et d’en reparler dans l’émission Good Morning America : "Cela m'a rendue vraiment heureuse parce que j'ai commencé à avoir une relation avec moi-même, et je pense que c'est la meilleure partie. Je ne pourrais pas être plus ravie d'entrer dans ce chapitre. Seule, indépendante, forte, confiante." Une belle conclusion à l’aube de ses 30 ans.
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