Le sexe aussi représente une charge mentale !

Que les tâches ménagères pèsent dans notre quotidien, on en a toutes conscience. Mais la sexualité quand même, ce n'est pas juste un plaisir ? Eh bien non… Elle alourdit aussi notre « to-do list » mentale. Une enquête* sur le sujet, qui met enfin des mots sur un vécu typiquement féminin pour le moins inconfortable, vient de sortir en librairies.

En 2017, Emma, la blogueuse et dessinatrice de bande dessinée, dénonçait avec humour une situation qui nous paraît complètement normale, à nous les femmes : vérifier chaque jour que tout ce qui doit être fait (pour la bonne marche de la maison) est bien fait. La fameuse « charge mentale » était née ! Dans la foulée apparaissait un autre concept, aussi proche et pernicieux : la « charge émotionnelle », ce souci constant des autres qui conduit nombre de femmes à faire passer les besoins de leur conjoint ou de leurs enfants avant les leurs. « Avec le mouvement #MeToo de dénonciation des violences sexuelles, ces redécouvertes des charges mentale et émotionnelle se sont combinées dans mon esprit, explique Clémentine Gallot, qui anime Quoi de meuf ?, le podcast féministe, culturel et social . Un sujet était en train de naître. En février 2019, j'écrivais sur le site slate.fr un article titré : “Désir, plaisir, contraception, MST… c'est la charge sexuelle” dont le retentissement auprès des lecteurs et des médias a été tel que les éditions First nous ont confié, à Caroline Michel, journaliste “sexologie”, et à moi-même, la réalisation d'une enquête sur le sujet. »

La libération sexuelle a surtout profité aux hommes

La « charge sexuelle », quèsaco ? C'est le fait de gérer la sexualité du couple seule ou quasi seule. Vous faites souvent passer le plaisir de votre homme avant le vôtre ou comptez avec...

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