Les stations balnéaires championnes des passoires thermiques

Partir vivre à la mer est un rêve que beaucoup de Français partagent. Mais derrière les paysages idylliques des stations balnéaires françaises se cache une réalité moins reluisante : plus d'un quart des logements de ces destinations prisées sont des passoires thermiques, révèle une étude alarmante d’Effy, relayée par Les Echos le 1er juin dernier. Face à cette problématique énergétique majeure, les villes côtières sont confrontées à un défi de taille pour rénover leurs habitations et préserver l'environnement. Mais dans de nombreuses communes, l’ancienneté des bâtiments complique les choses.

En se basant sur les données de l'Agence de la transition écologique (Ademe), l’entreprise Effy, spécialiste de la rénovation énergétique, s’est rendue compte que 13 des 50 stations balnéaires françaises dotées des plus grandes capacités hôtelières en 2023 possèdent bien plus de passoires thermiques que la moyenne nationale, détaillent nos confrères. Au total, plus de 25 % des logements dans certaines villes côtières sont classés F ou G, selon le diagnostic de performance énergétique (DPE), les classant ainsi dans la catégorie de ces fameuses “passoires thermiques”, contre un taux de 19,5 % au niveau national.

Le trio de tête des stations balnéaires les plus touchées par cette problématique est composé de Noirmoutier avec 42 % de logements classés F et G, suivi de près par Trouville-sur-Mer avec 41 %, et Deauville avec 38 %. Les communes de Ramatuelle (30 %), Royan (28 %), Berck (26 %) et Dinard (...)

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