Les tests salivaires pour l'endométriose vont être remboursés pour certaines femmes : qui est concerné ?
À partir du mardi 11 février, un « endotest », test salivaire utilisé pour diagnostiquer l’endométriose, sera déployé pour environ 25 000 femmes allant de 18 à 43 ans chez lesquelles une endométriose est suspectée.
Des tests pris en charge par la Sécurité sociale
Ces tests ont été conçus par le laboratoire Ziwig, basé à Lyon. Ils permettent de détecter l’endométriose à partir de la salive, grâce à l’analyse et au séquençage de l’ARN. Basés sur un échantillon de salive, les résultats sont disponibles après une dizaine de jours et permettent de diagnostiquer la maladie avant même qu’elle ne soit visible par imagerie (source 1). À ce jour, il faut en moyenne sept ans pour poser un diagnostic.
Selon nos confrères de Franceinfo, l’analyse coûte 830 euros par patiente, montant pris en charge par la Sécurité sociale dans le cadre du Forfait innovation. Ce dernier permet à 25 000 patientes éligibles d’avoir accès à ce test dans 80 établissements dans l'Hexagone et en outre-mer.
La fiabilité de ces tests est de 97 % et permet de détecter toutes les formes d’endométriose (source 2). Les études les concernant ont été suffisamment prometteuses par la Haute autorité de Santé (HAS) pour justifier une expérimentation à grande échelle. Cette expérimentation pourrait ouvrir la voie à « une prise en charge de toutes les femmes dans notre pays », a annoncé la ministre de la Santé sur...
