Trois fois plus de doses, deux solutions possibles : le point sur la campagne de vaccination contre la bronchiolite
L’an passé, la première campagne de vaccination contre la bronchiolite a été un franc succès, à tel point que certains parents désireux de faire vacciner leur bébé n’ont pas pu le faire, faute de doses en nombre suffisant.
Pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, les autorités de santé ont annoncé avoir prévu, pour cette deuxième campagne de vaccination, trois fois plus de doses qu’en 2023, avec 600 000 doses de vaccins pour les nouveau-nés. une autre nouveauté cette année : les parents qui le souhaitent peuvent choisir de protéger leur nouveau-né contre le VRS (virus responsable de la bronchiolite), non pas en le vaccinant dès sa naissance, mais en vaccinant la future maman durant la grossesse. Le bébé est protégé par le biais des anticorps produits par l’organisme de sa maman lors de la vaccination durant la grossesse.
Deux approches possibles, laissées au libre choix des parents
Sur sa page dédiée (Source 1), le ministère de la Santé précise que « la vaccination maternelle et l’immunisation du nourrisson par anticorps monoclonaux sont deux stratégies alternatives » :
la vaccination au moyen du vaccin Abrysvo®, qui repose sur une injection à la mère pendant sa grossesse, et qui doit avoir lieu entre la fin du septième mois et la fin du huitième mois de grossesse, et qui permet de protéger le bébé contre le VRS dès sa naissance et jusqu’à l’âge de 6 mois ; l'immunisation du tout-petit,...