VIH et traitement préventif pré-exposition : voici les nouvelles recommandations

La Haute Autorité de santé (HAS), en lien avec l'Agence nationale de recherches sur le sida - Maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE) et le Conseil national du sida (CNS) ont publié, ce 20 novembre, une actualisation des recommandations « pour aider les professionnels à proposer la meilleure prise en charge thérapeutique possible de l’infection par le VIH. » Le volet préventif est particulièrement concerné.

Pourquoi ces nouvelles recommandations ?

L’infection par VIH est toujours active en France et près de 25 % des infections sont découvertes à un stade tardif "du fait d’un défaut de dépistage", souligne la HAS. Cette situation oblige à « renforcer les actions de prévention et de dépistage ciblées et répétées dans les populations les plus exposées. Par ailleurs, le dépistage sytématique du VIH auprès de la population générale, « au moins une fois dans la vie lors de tout recours aux soins » doit être poursuivi.

Objectif de ces actions de dépistage qu'il faut intensifier auprès des populations les plus à risque : leur permettre d'adopter au moins un outil efficace parmi une palette de moyens de prévention ayant démontré leur efficacité comme le préservatif, la PrEP ou le TPE (traitement préventif post-exposition) », explique la Haute Autorité de santé.

Le traitement préventif PrEP doit être proposé plus largement

Le traitement préventif pré-exposition (PrEP) de l’infection...

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