Violences sexuelles, protection de l'enfance et soumission chimique : l’Assemblée reprend ses travaux
Après la dissolution de l'Assemblée nationale, une mission gouvernementale sur la soumission chimique et deux commissions d'enquête sur la protection de l'enfance et les violences sexuelles dans le domaine de la culture reprennent. Portées par un large consensus, elles visent à relancer des travaux essentiels pour la protection des victimes.
Suspendues après la dissolution de l' Assemblée nationale, une mission gouvernementale et deux commissions d’enquête vont pouvoir reprendre. La mission parlementaire porte sur la soumission chimique. Sa reprise avait été annoncée, dès ce mardi 8 octobre, par Salima Saa, secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes.
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Quant aux deux commissions d'enquête relancées mercredi 9 octobre, elles concernent les défaillances des politiques publiques en matière de protection de l'enfance et des violences sexistes et sexuelles dans les secteurs du cinéma, de l'audiovisuel et de la culture. Leur réactivation n'a surpris personne, étant donné le large consensus autour de ces questions.
Violences sexuelles et protection de l’enfance, des sujets qui font consensus
Au cours du vote à l’Assemblée nationale, Judith Godrèche, celle par qui tout a commencé, était présente et visiblement encore très émue. La reprise du groupe de travail sur les violences sexuelles dans le cinéma a été « votée à l’unanimité », a souligné la députée écologiste Sandrine Rousseau. En raison de la mise à l’arrêt de ces travaux, les députés devront ainsi reprendre le travail depuis le début, même s’ils pourront s’inspirer des auditions déjà menées précédemment.
Le principe est le même...
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