Que vont devenir les statues de femmes iconiques dévoilées lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris ?

Si la flamme olympique est visible dans le cœur de Paris, les statues des dix femmes qui ont ravi les spectateurs lors de la cérémonie d’ouverture, elles, sont introuvables. On fait le point sur leur avenir.

Le 26 juillet, elles ont provoqué la surprise. Dix figures féministes se sont élevées, sur la Seine, parées d’or. Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, la mise en scène de Thomas Jolly a rendu hommage à dix femmes qui ont changé l’histoire, en dévoilant des statues à leur effigie. Pourtant, malgré l’engouement du public, elles ont disparu après la cérémonie. Quel avenir pour ces statues ?

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Accueillir les passants à l’entrée de Paris ?

Pour l’instant, les statues de Gisèle Halimi, Simone Veil, Louise Michel et les autres dorment là où elles sont nées. Elles ont retrouvé les murs de CMDS Factory, PME française basée à Corbehem, dans le Pas-de-Calais. Mais elles sont très demandées.

Laurence Patrice, adjointe PCF à la mémoire à la Ville de Paris, confiait le 5 août, à France 3 Île-De-France, que la capitale avait reçu  « des demandes de plusieurs maires d’arrondissement qui ont aussi signalé leur souhait de les accueillir ». Mais la tâche n’est pas simple : bien que les statues aient une structure en métal, elles sont fabriquées dans « une forme de résine », selon l’élue.  « Il faudra peut-être les retravailler, sinon elles risquent de se dégrader » analyse-t-elle.

«  Libération » confirme : elles ont été réalisées par impression 3D en résine polymère, durcie avec de la...

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