Aîné, enfant unique : comment la place dans la fratrie impacte la santé mentale
Les aînés et les enfants uniques seraient plus susceptibles de souffrir d’anxiété et de dépression, selon une nouvelle étude.
« Chouchou » de la famille, « enfant roi », « vilain petit canard »… La place dans la fratrie est associée à bon nombre de stéréotypes. Que l’on soit l’aîné, le cadet ou le benjamin, l’éducation que l’on reçoit serait influencée par l’ordre de naissance, selon certains experts. Cela aurait même un impact sur la personnalité, voire sur les comportements amoureux. Des théories qui font, néanmoins, débat. Mais qu’en est-il de l’impact sur la santé mentale ?
Selon une étude récente publiée par des chercheurs d’ Epic Research le 15 octobre, et relayée par le « HuffPost », la place dans la fratrie aurait une incidence sur le bien-être psychologique dès le plus jeune âge. Ces travaux ont été menés auprès de 180 000 enfants. D’après les résultats, les aînés sont 48 % plus susceptibles de souffrir d’anxiété, et ont 35 % plus de risques d’être confrontés à de la dépression à l’âge de 8 ans, par rapport aux autres enfants. Quant aux enfants uniques, ils sont 42 % plus susceptibles de souffrir d’anxiété, et 38 % plus de risques d’être confrontés à de la dépression à l’âge de 8 ans.
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L’étude ne précise pas les raisons pour lesquelles les aînés et les enfants uniques seraient plus sujets à ces troubles...
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