Cette capacité mentale bénéfique serait étonnamment liée à notre axe « intestin-cerveau »

Une étude affirme que les personnes qui se distinguent par cette capacité mentale très utile face au stress présentent non seulement une activité neuronale distincte mais aussi un microbiote intestinal très sain, ce qui souligne une nouvelle fois à quel point notre « axe intestin-cerveau » peut affecter notre humeur.

La résilience se définit notamment comme « l’aptitude d'un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques » selon le dictionnaire Larousse. Comment cultiver cette qualité mentale ? Une nouvelle recherche du Goodman-Luskin Microbiome Center de l'UCLA suggère qu’elle serait profondément liée à la fois à notre activité cérébrale et à l’ écosystème présente dans notre ventre, le microbiote intestinal. Pour rappel, le microbiote, composé de trillions de micro-organismes (bactéries, virus, champignons) vit dans notre intestin, sur notre peau, dans notre bouche, notre nez et nos poumons. Ces organismes jouent un rôle crucial dans notre bien-être en facilitant la digestion et en stimulant notre système immunitaire. Mais, au-delà de ces fonctions, le microbiote influence aussi notre métabolisme et même notre humeur. Pour son étude publiée dans la revue Nature Mental Health, l’équipe scientifique est partie du constat que le microbiome intestinal, notamment, est devenu un nouveau territoire fertile pour l’étude d’une gamme d’affections psychiatriques et de maladies neurologiques.

Mais plutôt que d'examiner l'activité et la composition du microbiote intestinal liées à des maladies comme l'anxiété et la dépression, les chercheurs ont voulu inverser le scénario et étudier le microbiome intestinal et le cerveau de personnes en bonne santé et résilientes qui font face...

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