Chaque cigarette coûte en moyenne vingt minutes d'espérance de vie

Le tabagisme est l'une des principales causes évitables de maladie et de décès dans le monde. | Curated Lifestyle via Unsplash+
Le tabagisme est l'une des principales causes évitables de maladie et de décès dans le monde. | Curated Lifestyle via Unsplash+

Le tabac est nocif pour la santé et ce n'est plus une surprise pour personne. Cependant, en 2025, certains fumeurs seront peut-être incités à arrêter la cigarette après avoir pris connaissance d'une toute nouvelle étude commandée par le ministère de la Santé britannique et rapportée par The Guardian, qui suggère que fumer une seule cigarette coûte en moyenne vingt minutes d'espérance de vie.

L'étude a été menée par des chercheurs de l'University College de Londres. Elle affirme que si un fumeur qui consomme en moyenne dix cigarettes par jour arrête de fumer dès le 1er janvier, il peut économiser un jour entier d'espérance de vie dès le 8 janvier. À partir du 5 février, il aura alors économisé une semaine d'espérance de vie et s'il tient jusqu'au 5 août, un mois entier. Toujours selon cette analyse, il pourra ainsi économiser cinquante jours d'espérance de vie en un an d'arrêt du tabac.

«Généralement, les gens savent que fumer est nocif mais ont tendance à sous-estimer jusqu'à quel point, explique Sarah Jackson, autrice principale de l'étude. En moyenne, les fumeurs qui n'arrêtent pas le tabac perdent environ une décennie de vie. Cela représente dix années de temps précieux, de moments de vie et de moments importants avec leurs proches.»

Le tabagisme est l'une des principales causes évitables de maladie et de décès dans le monde, tuant jusqu'à deux tiers des fumeurs de longue date. Au Royaume-Uni, il est responsable d'environ 80.000 décès par an et d'un quart de tous les décès par cancer en Angleterre.

Le risque zéro n'existe pas, même avec une seule cigarette par jour

L'étude s'appuie sur l'analyse des dernières données de la British Doctors Study, soit l'une des premières grandes études au monde sur les effets du tabagisme, débutée en 1951. Elle s'appuie également sur la Million Women Study, qui suit la santé des femmes depuis 1996.

Alors qu'une ancienne évaluation

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