Chlamydia, gonococcie, syphilis : La moitié des personnes ayant une IST ne diraient rien à leurs partenaires

Sortez couverts - Selon une étude récente, la moitié des personnes ayant contracté une infection sexuellement transmissible (IST) feraient le choix de ne pas en avertir leurs partenaires

Si vous attrapiez le Covid-19, la grippe ou une gastro, sans doute en avertiriez-vous les personnes à qui vous avez claqué la bise ces derniers jours. Mais si vous contractiez la chlamydia, une gonococcie ou encore une infection au papillomavirus (HPV), en feriez-vous autant auprès de vos partenaires ?

En théorie, la réponse est simple : oui. La seule chose à faire dans ce cas de figure, c’est d’en avertir les personnes avec qui l’on a eu des relations sexuelles. Mais en pratique, cela semble un peu plus compliqué que cela, à en croire une étude récente publiée par des chercheurs américains dans The Journal of Sex Research, qui rapporte qu’en pratique, seulement la moitié des gens confient à leur partenaire avant un rapport sexuel qu’ils ont contracté une infection sexuellement transmissible (IST).

Des dépistages en hausse mais…

Aller chez le dentiste ou aller se faire dépister une IST n’est pas ce qu’il y a de plus agréable, mais quand faut y aller, faut y aller ! En France, après un creux lors de la pandémie de Covid-19, les dépistages des IST les plus courantes sont repartis à la hausse. « En 2022, 2,6 millions de personnes ont bénéficié au moins une fois d’un dépistage remboursé d’une infection à Chlamydia trachomatis, 3 millions d’(...) Lire la suite sur 20minutes

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