Dépression : 5 mythes sur les antidépresseurs qui n’ont plus lieu d’être, selon cette experte

Si votre médecin vous a prescrit un antidépresseur, il est probable que vous ayez de nombreuses questions. En effet, certains malades refusent encore ce traitement, estimant que leur volonté peut suffire à aller mieux ou par peur de devenir dépendants. Deux idées fausses parmi les nombreuses autres qui concernent cette famille de médicaments, comme le rappelle cette psychologue.

La dépression est le trouble psychiatrique le plus fréquent, l’Inserm estimant que 5 à 15 % de la population française fera un épisode dépressif caractérisé au cours de sa vie. Toutes les tranches d’âge et tous les milieux sociaux sont touchés. La maladie se caractérise par une tristesse et une perte des sensations hédoniques ne s’améliorant pas lors de l’expérience d’événements positifs. Les patients déprimés développent progressivement des croyances négatives sur eux-mêmes, le monde et le futur, évoluant parfois vers des idées suicidaires. Ces croyances négatives demeurent même lorsque le patient reçoit des informations positives. Le traitement de la dépression est le fruit d'une collaboration entre la personne dépressive et son médecin généraliste, son psychiatre et éventuellement d'autres professionnels de santé. En premier lieu, une psychothérapie est recommandée, quel que soit le type de dépression, dans le but de faire régresser les symptômes dépressifs, diminuer la fréquence des récidives ou conduire à la rémission durable. Il en existe plusieurs types, c’est pourquoi le choix est fait selon les symptômes de la personne dépressive.

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Mais bien qu’elle puisse suffire en tant que seule prise en charge dans les épisodes dépressifs caractérisés légers, elle doit être associée à un médicament antidépresseur dans les formes plus graves de...

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