"Il y a encore du boulot", le coup de gueule bien senti de Matthieu Lartot en plein Jeux paralympiques de Paris

Une épreuve qui lui a ouvert les yeux sur les difficultés liées au handicap… Il y a un an, Matthieu Lartot se faisait amputer au niveau de la jambe après un cancer du genou. Prise en charge intégralement par la Sécurité sociale, sa prothèse a coûté 250.000 euros. Hélas, toutes les personnes en situation de handicap ne sont pas logées à la même enseigne. Et pour cause, certains fauteuils ne sont pas remboursés. Samedi 31 août 2024, en plein Jeux paralympiques, c’est sur le plateau de Quels jeux !, sur France 2, que le journaliste a poussé un coup de gueule. Après avoir rappelé que 12 millions de personnes sont en situation de handicap en France, celui-ci a assuré qu’on devait "tous être concernés par ça, car un jour ou l’autre, que ce soit un handicap, la maladie, ou la vieillesse, on sera tous confrontés à des difficultés pour avoir accès à certains lieux". Ému, Matthieu Lartot a déploré : "Les lames de sport, les fauteuils que l'on voit avec le rugby-fauteuil, le basket-fauteuil, ça coûte cher. Ça coûte très cher, ce n'est pas remboursé par la Sécurité sociale. S'il n'y a pas de partenaires, s'il n'y a pas de grandes entreprises qui se mobilisent, vous fermez l'accès aux personnes en situation de handicap".

Celui qui a appris son cancer à 17 ans a déclaré : "Il y a des gamins qui rêveraient d'aller faire du rugby-fauteuil. Il faut des référents handicap qui puissent les accueillir. Il faut qu'ils aient accès à ce type de matériel", avant de préciser : "Sachez quand même que les (...)

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