Les essentiels déco de Laura Gonzalez

Entre classicisme et audace, modernité et tradition, l'architecte distille son art de vivre à Rome où elle a imaginé l'hôtel Casa, et à New York, où elle a ouvert une galerie et signe le premier magasin Printemps dans le quartier de Wall Street.

ELLE Décoration. Premier choc esthétique ?

Laura Gonzalez. Le reflet du soleil sur la mer dans le sud de la France où j'ai vécu dix ans. J'y voyais comme une pluie de diamants. C'est certainement ce qui m'a guidée dans ma recherche de la couleur et de la lumière.

Le souvenir marquant de la maison de votre enfance ?

Chaque pièce de notre maison était tapissée d'un tissu différent : moire bleue, cachemire, imprimé fleuri… À l'époque, je rêvais de peinture blanche et de posters pour ma chambre mais, finalement, ce mélange d'imprimés a forgé mon goût.

Si vous étiez un objet ?

Un crayon à papier, la première étape avant la réalisation des rêves.

Le livre d'art ou de design qui traîne sur votre table de nuit ?

« New York délire » de Rem Koolhaas [éd. Parenthèses, ndlr], un manifeste d'urbanisme sur Manhattan où l'on voit comment l'architecture a généré la culture.

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Vous faites un casse dans un musée, quelle œuvre emportez-vous ?

Un tableau de Cy Twombly. Je suis très sensible au lyrisme de son abstraction.

Votre toc déco/design/arty ?

Les coussins ! J'en mets plein sur les lits, sur les canapés... Je trouve cela tellement confortable.

Une source d'inspiration inépuisable ?

La nature. Elle nourrit mes motifs et les formes que je dessine.

Ce que vous rêvez de changer quand vous arrivez chez quelqu'un ?

Ajouter des couleurs et... des coussins !

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