Cancer du poumon : ce facteur de risque est devenu le plus répandu après le tabagisme, révèle une étude
Le nombre de décès par cancer de la trachée, des bronches et du poumon a diminué de 8% sur la période 1990 à 2019 dans les 10 pays les plus peuplés, selon une étude menée par des chercheurs du Sylvester Comprehensive Cancer Center, aux États-Unis, dont les résultats sont publiés dans la revue eClinicalMedicine. Si le tabac en reste le premier facteur de risque, les auteurs ont constaté que la pollution atmosphérique serait responsable de près de 20% des cas de la mortalité mondiale par cancer du poumon, de la trachée et des bronches.
Pour rappel, en France, selon l’Institut national du cancer (Inca), le cancer du poumon est le troisième cancer le plus répandu et la première cause de décès par cancer. Après 5 ans, le taux de survie est en moyenne de 9% chez les femmes et de 6% chez les hommes.
Entre les années 1990 et 2019, les chercheurs ont constaté un changement des variations des facteurs de risque du cancer de la trachée, des bronches et du poumon. Si le nombre total de décès liés à la pollution atmosphérique a baissé sur la période analysée, les chercheurs notent que les décès directement liés aux particules fines (PM 2,5) ont augmenté de 11 %. Toutefois, il convient de préciser que les résultats sont disparates en fonction des pays. En effet, la Chine présentait des taux deux fois plus élevés que la moyenne mondiale. De plus, les auteurs mettent en avant la pollution atmosphérique en Inde, liée à l’incinération des déchets solides.
“Le lien entre la mortalité par cancer du (...)