Faut-il écrire "On est parti" ou "On est partis" ? Ne vous trompez plus !
C’est une question qui intrigue plus d’un amoureux de la langue française : faut-il écrire "on est parti" ou "on est partis" ? À première vue, les deux semblent plausibles, mais tout dépend de ce que désigne le pronom "on". Ce petit mot, souvent employé dans le langage courant, cache en réalité des subtilités grammaticales parfois complexes comme le révèle le site Merci App. En règle générale, avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet. Par exemple, on écrit "ils sont partis" (masculin pluriel) ou "elles sont parties" (féminin pluriel). Mais "on" est un cas particulier : il s’agit d’un pronom indéfini singulier. Ainsi, dans une phrase où "on" n’évoque pas un groupe défini, le participe passé reste au singulier et au masculin par défaut. Exemple : "On est parti tôt ce matin pour éviter les bouchons". Ici, "on" est générique, et aucune précision n’est apportée quant au nombre de personnes. Toutefois, si "on" remplace clairement "nous", indiquant plusieurs individus bien identifiés, alors l’accord au pluriel est de mise : "Avec mes amis, on est partis à la plage". La différence peut paraître subtile, mais elle reflète une nuance importante entre usage générique et usage collectif.
Pour ne plus hésiter entre "on est parti" et "on est partis", demandez-vous toujours ce que représente "on" dans votre phrase. Si c’est un groupe précis, faites l’accord au pluriel. Dans le cas contraire, conservez le singulier. L’Académie française recommande (...)