"Frenchie Shore" : pourquoi cette nouvelle téléréalité affole les parents et la ministre de la Culture ?

Frenchie Shore, c’est le cauchemar de tous les parents d’adolescents. De jeunes adultes qui font la fête, qui passent leur temps à boire et à parler de sexe. Inquiète depuis la diffusion des premiers épisodes de la téléréalité le 11 novembre 2023 sur Paramount + et MTV, la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak a déclaré au Parisien : "On est à la limite de la pornographie". Produite par l’animateur Arthur, la téléréalité réunit 10 candidats dans une villa du Cap d’Agde. Et, tout comme dans les versions britanniques et américaines du programme, sexe et dérapages sont au rendez-vous. "La température est en train de monter. On est là, on se chauffe un peu. Je trouve que Tristan a une très jolie q****", déclare Kara, l’une des candidates, face caméra. Dès le départ, la téléréalité donne le ton. Hypocrisie ou réel engagement de la production, la présence d’Ouryel, une femme trans, qui fait son coming out très bien accueilli par les autres candidats, laisse pourtant planer le doute sur les objectifs réels du programme.

L’Arcom, l’organisme de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (anciennement CSA), trouve le programme "affligeant", comme l’a confié l’un des membres de l’institution au Parisien. L’entité a été sollicitée par la ministre de la Culture elle-même, qui lui a demandé d’intervenir malgré l’interdiction du programme au moins de 16 ans, jugée insuffisante. Problème ? L’Arcom peut agir, notamment pour protéger les mineurs, mais bénéficie d’un pouvoir restreint (...)

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