"Je suis trop gentille" : les conseils d'un psychiatre pour que cette qualité ne vous cause pas du tort

Gentille mais pas bonne poire !

Être gentille, c’est bien ! Mais avec modération… Dans Soyez gentil mais pas trop (éd. Odile Jacob), le psychiatre François Lelord décrit les inconvénients à être trop modeste, trop conciliante, trop confiante... et donne quelques clés pour réfréner ses élans.

Vous refusez les compliments, vous vous dévalorisez en public, vous savez mal vous vendre en entretien… C’est évident, vous est (trop) modeste ! Ce trait de caractère "vient souvent de l’éducation, explique François Lelord : on reste sur la retenue par crainte de tomber dans son contraire, l’orgueil". Mais le problème, c’est qu’à la longue, les autres risquent de vous rabaisser ou de vous oublier.

La bonne résolution : observez les personnes moins modestes que vous pour en prendre de la graine. "Enfant, spontanément, on apprend par imitation, rappelle le psy. A l’âge adulte, on peut tout à fait continuer." Comment se comportent ces gens ? Comment s’expriment-ils ? Inspirez-vous d’eux ! En parallèle, pensez à vous féliciter régulièrement pour développer votre self estime : plus elle est importante, plus on s’affirme !

Dire oui quand vous pensez non… C’est tout vous ! "Si on considère le conflit comme une émotion désagréable, on va choisir de l’éviter en restant aimable et conciliant", note l’expert. Voilà pourquoi vous êtes si arrangeante. D’autant qu’évidemment, vous ne voulez ni blesser, ni décevoir…

La bonne résolution : identifiez vos besoins et faites-leur de la place. Exemple : si vous n'êtes pas disponible pour (...)

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