Gloire et chute : Matilda Djerf accusée de harcèlement et de grossophobie
Elle était l’incarnation du style scandinave bienveillant. Matilda Djerf, influenceuse aux 3 millions de followers et fondatrice de Djerf Avenue, est aujourd’hui accusée de harcèlement et de grossophobie par d’anciens employés. Retour sur un scandale qui ébranle son empire.
Derrière l’image de douceur et de perfection scandinave, un autre visage de Matilda Djerf émerge. Le 12 décembre, le journal suédois « Aftonbladet » publie une enquête explosive, relayée par « The Cut ». Onze anciens et actuels employés de sa marque, Djerf Avenue, témoignent anonymement, dénonçant un environnement de travail toxique. Harcèlement, favoritisme et humiliations seraient le quotidien de cette entreprise que beaucoup rêvaient d’intégrer.
Parmi les révélations les plus choquantes, une employée rapporte que Matilda Djerf avait réservé des toilettes privées pour elle et ses employés préférés. Lorsqu’une collaboratrice moins appréciée les a utilisées par erreur, elle aurait été contrainte de les nettoyer en guise de punition. Une décision que la directrice des opérations de la marque, Pernilla Bonny, justifie ainsi : « Cette mesure n’affecte en rien l’accès des autres employés aux installations. »
« Elle a l’air énorme »
Les accusations ne s’arrêtent pas là. Lors d’une séance photo, Matilda Djerf aurait émis un commentaire grossophobe à propos d’un mannequin grande taille : « On ne peut pas montrer ça, elle a l’air énorme dans ces vêtements ! » Ces propos, difficiles à entendre, suscitent l’indignation, en particulier pour une marque qui prône l’inclusivité et propose des tailles allant du XS au 4XL.
« Chaque jour, c’était de la pression et de la terreur psychologique »,...
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