Quand elle vivait au manoir Playboy, Holly Madison souffrait de complexes physiques à cause de Hugh Hefner

Si de nombreuses playmates ont pris la défense de Hugh Hefner et évoqué ses souvenirs positifs de leurs années passées au manoir Playboy, ce n'est pas le cas de toutes. A 43 ans, Holly Madison révèle les terribles conséquences des critiques de son ex-compagnon sur son apparence physique.

Quand elle vivait au manoir Playboy, Holly Madison souffrait de complexes physiques à cause de Hugh Hefner (Photo by Denise Truscello/WireImage)
Quand elle vivait au manoir Playboy, Holly Madison souffrait de complexes physiques à cause de Hugh Hefner (Photo by Denise Truscello/WireImage)

Décédé à l'âge de 91 ans le 27 septembre 2017, Hugh Hefner était connu pour avoir fondé le magazine de charme Playboy, en 1953. Par la suite, il avait également fondé le Manoir Playboy, une gigantesque maison californienne dans laquelle il résidait en compagnie de ses mannequins préférées. Parmi elles, Holly Madison, l'une de ses anciennes compagnes, garde un souvenir amer de ses années passées dans la gigantesque demeure.

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Holly Madison, l'une des multiples conquêtes de Hugh Hefner

Le fondateur de Playboy a connu quelques relations monogames au cours de sa vie, et a été marié à trois reprises. Mais, en parallèle, il a connu de multiples relations avec des femmes, souvent beaucoup plus jeunes que lui, et n'hésitant pas à fréquenter plusieurs d'entre elles en même temps. Holly Madison n'avait que 21 ans lorsqu'elle a commencé à fréquenter Hugh Hefner, lui-même âgé de 75 ans à l'époque. Leur relation a duré jusqu'en 2007, même sur la même période, il a également été en couple pendant trois ans avec Bridgett Marquardt et avec Kendra Wilkinson.

Si elle n'était pas l'une des playmates du magazine, la jeune femme a vécu pendant près de 10 ans au sein du Manoir Playboy. Un enfer pour sa santé mentale, puisque son compagnon lui imposait des critères physiques à respecter. "Je dirais certainement que vivre dans le manoir a créé une certaine dysmorphie corporelle, parce que je me demandais toujours ce qui n'allait pas chez moi", a-t-elle confié au magazine People.

Des critiques sur son physique et des réflexions au quotidien

Aujourd'hui âgée de 45 ans, elle se souvient des mots de son ex, et de son attitude : "Hugh avait une façon de me faire sentir que je n'étais pas assez jolie, et je regardais tout le monde et je me demandais constamment ce qu'elles avaient de si différent et pourquoi étaient-elles meilleures que moi."

La dysmorphie est "caractérisée par une préoccupation concernant des défauts perçus de l'apparence physique qui ne sont pas apparents ou apparaissent légers à d'autres personnes", rappelle le manuel MSD. Il s'agit d'un trouble psychiatrique qui peut entraîner une détresse cliniquement significative, et des troubles du fonctionnement.

Traumatisée par les critiques, Holly Madison était constamment en quête d'auto-perfectionnement. "Je me demandais : qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que je peux changer ? Comment puis-je devenir plus belle ? Quand je regarde à quoi ressemble le lapin Playboy typique avec ses cheveux blonds et ses gros seins, j'ai toujours voulu ressembler à ça", explique-t-elle.

Au point de se tourner vers la chirurgie esthétique, pour se faire refaire le nez et la poitrine. Des opérations faites "pour elle", ainsi qu'elle l'affirme, même si elle précise avoir failli céder aux sirènes du bistouri à de nombreuses reprises. "Je me demandais tellement ce qui n'allait pas chez moi que je pourrais ressembler à un cauchemar de chirurgie plastique, aujourd'hui."

Des années pour se reconstruire

Après sa séparation avec Hugh Hefner, Holly Madison affirme avoir été "en mode survie" pendant quatre mois, et avoir mis de nombreuses années à retrouver confiance en elle. "Quand je revois des photos de cette époque, je réalise à quel point mon sourire était faux. Personne ne pourrait le dire, mais je le sais. J'étais misérable. Je me sentais misérable tous les jours."

Aujourd'hui, elle se félicite d'avoir réussi à "passer de l'autre côté de la barrière" : "Il m'a définitivement fallu quelques années pour me déprogrammer, sortir du brouillard Playboy et réaliser ce qu'était vraiment cette relation et arrêter d'essayer de la glorifier ou de la justifier auprès des autres", conclut-elle.

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