Un implant oculaire restaure la vue à des personnes malvoyantes, atteintes de DMLA

Elon Musk et sa société Neuralink n’ont qu’à bien se tenir ! Le principal concurrent de la firme, Science Corporation, vient de dévoiler des résultats préliminaires plus qu’encourageants dans le domaine des interfaces cerveau-ordinateur et de l’homme augmenté.

Baptisé PRIMA et implanté directement sous la rétine, l’implant oculaire de Science Corporation a permis, selon les résultats annoncés, de restaurer la vision de patients malvoyants atteints d’une forme avancée de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

La vision centrale affectée

Pour resituer les choses anatomiquement, rappelons que la macula est la partie centrale de la rétine qui nous permet de voir en détail. La forme la plus fréquente de la dégénérescence maculaire liée à l’âge est la forme sèche, qui implique un rétrécissement de la rétine accompagné d’une accumulation de protéines colorées à l’intérieur de celle-ci. Elle évolue lentement (plusieurs années) mais inévitablement, vers l’atrophie géographique (ou AG), caractérisée par une perte cellulaire dans certaines zones de la rétine.

Concrètement, les personnes atteintes perdent une partie de leur vision, principalement au niveau de la partie centrale du champ visuel, avec une zone floue et/ou assombrie. Conduire, reconnaître les visages ou même lire peut devenir difficile, sinon impossible et dangereux.

L’implant PRIMA, comment ça marche ?

C’est là qu’entre en jeu...

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