Histoires de femmes infidèles - Rachel, 46 ans : "J’en avais trop besoin. J'ai couché avec mon alternant"

Rachel a 46 ans quand elle prend un amant : "J’étais mariée depuis plus de 18 ans, j’avais un enfant ado. J’étais en train de déprimer et de me dire que plus personne n’avait besoin de moi. Ça, c’est pour le contexte. Ça n’est pas une excuse et d’ailleurs je ne l’ai jamais pris comme ça. Mais je sais que quand c’est arrivé je n’étais pas au top de ma forme mentale et physique. Je me sentais déclassée. J’allais avoir quarante ans et ça m’a touchée plus que je ne l’aurais pensé. Ça a été l’accumulation. Alors quand j’ai eu ce garçon qui a osé me dire que je lui plaisais, je n’ai pas hésité. J’en avais trop besoin."

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Rachel est claire sur le fait qu’elle n’a jamais cherché à être infidèle : "J’ai toujours été fidèle avant ça. C’était même quelque chose d’important pour moi. Mais j’ai compris aussi comment on pouvait en arriver là. Ça en dit plus sur moi que sur mon couple en fait. J’étais mal et j’avais besoin de faire quelque chose pour me sentir exister. C’est ce garçon, un peu providentiel, qui a permis que je me sente séduisante et que je retrouve de la confiance. Je l’ai rencontré au bureau, il était en alternance. Il a attendu de finir sa mission pour me dire que je lui plaisais. J’ai été un peu sous le choc et puis, très sérieusement, je lui ai proposé qu’on se revoie en dehors du bureau. Il a accepté et je l’ai retrouvé très ému, une semaine plus tard, à la terrasse d’un café."

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Rachel explique à son ancien alternant qu’elle est d’accord pour partager quelques moments d’intimité avec lui : "J’ai été très claire sur le fait qu’il n’y aurait pas de sentiment en dehors de la tendresse et du respect. Que ça allait être un truc provisoire aussi. En gros, à ce premier rendez-vous, j’ai posé mes conditions. Je voulais être sûre qu’on était sur la même longueur d’ondes. Quand j’ai été sûre de ça, je lui ai demandé quand est-ce qu’on pourrait se revoir chez lui. J’ai gardé la position de la supérieure hiérarchique sans le vouloir. Je crois aussi que c’est quelque chose qui lui plaisait chez moi."

Rachel est émue de la délicatesse de son amant : "Il faisait attention à tout. Il avait acheté du thé, du café, des boissons fraîches avant que j’arrive. Il avait lavé ses serviettes de toilette et acheté du gel douche spécialement pour moi. C’était mieux qu’à l’hôtel. Quand il me touchait, il était pareil, concentré totalement sur mon bien-être et mon plaisir. Évidemment qu’il ne tombait pas juste à chaque fois. Mais on partageait toujours beaucoup de plaisir et ça m’allait."

Leur relation dure 2 mois : "Ça s’est arrêté quand il a rencontré une fille qui lui plaisait et qu’il voulait commencer une relation avec elle. Je l’avais envisagé donc j’étais préparée. Mais je ne peux pas dire que ça ne m’a rien fait. J’aurais pu continuer encore un peu avec lui. Mais ça m’a fait du bien le temps que ça a duré et ça a même duré un peu après. Ensuite, je me suis mis à parler un peu plus avec mon mari, à proposer des choses pour qu’on passe du temps ensemble et qu’on rallume un peu la flamme. Cette histoire m’a donné l’envie d’aimer mon mari un peu mieux. Et puis c’était la bonne idée. C’est important de recommencer son histoire régulièrement. On n’est pas les mêmes personnes que quand on s’est rencontrés. Il fallait qu’on se retrouve. Mais il fallait que j’aille mieux pour en avoir envie et faire ce qu’il fallait. Je nous ai organisés des vacances, j’ai pris du temps pour m’occuper de moi et me plaire et lui plaire à nouveau. C’est cette histoire avec mon alternant qui a donné lieu à tout ça. On n’en a jamais parlé ensemble parce que je n’aimais pas lui parler de ma vie en dehors de lui mais il a eu une influence importante dans me vie. Je ne lui ai jamais dit. J’espère qu’il le sait. Pour lui c’était peut-être une simple histoire de fesses, peut-être un fantasme. Pour moi, ça a été l’élément qui m’a permis de relancer ma vie et d’être heureuse à nouveau. Je lui dois quelque chose, c’est sûr."

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