Publicité

Le Grand Swipe : "Pour le premier date, il m’a emmenée à l’anniversaire de sa meilleure pote"

Le Grand Swipe
Le Grand Swipe

Vous connaissez forcément des couples autour de vous qui se sont formés grâce à une application de rencontre. Peut-être même en avez-vous fait l’expérience. Le Grand Swipe raconte ces grandes histoires d’amour ou d’amitié 2.0 qui commencent avec un swipe, un like ou juste un message.

Si vous aussi vous voulez raconter vos belles histoires de vie, d'amitié et d'amour, vous pouvez envoyer un message à cette adresse : lucilebellan@gmail.com.

Natacha et Romuald matchent via l’application Tinder un vendredi après-midi. Tous les deux célibataires et à la recherche de l’amour, ils commencent vite à échanger des messages pour apprendre à mieux se connaître : "Ça a été très vite. Je pense qu’on n'a pas beaucoup bossé ce jour-là au bureau. Mais j’avais l’impression qu’à chacun de ses messages, ça marchait de plus en plus entre nous. C’était un sans faute. Et c’est pour ça que je lui ai demandé au bout d’une heure ou deux si on pouvait se rencontrer le soir même. Je suis plutôt cash comme fille mais j’avoue que je n'avais jamais fait ça."

Vidéo. "Si on rationalise la relation amoureuse, on va perdre notre humanité."

Romuald semble hésiter mais accepte : "Il m’a prévenue qu’il avait un truc prévu après mais qu’on pouvait se voir pour l’apéro dans un bar pas loin. J’y suis allée comme j’étais, c’est-à-dire avec la tenue que je mets pour bosser, sans avoir eu le temps de me faire une retouche de maquillage. Mais j’étais contente, un peu sur un petit nuage. Arrivée au bar, je l’ai tout de suite reconnu. Il avait un sac avec un paquet cadeau qui dépassait, j’ai compris qu’il était invité à un anniversaire. Je me suis excusée d’avoir bousculé son emploi du temps et puis on a commencé à parler."

Un premier date inattendu

Entre Natacha et Romuald, l’alchimie est évidente : "On se bouffait des yeux et on se marrait sans arrêt. C’était pas seulement un truc physique mais bien tout en même temps. À 20h, il m’a annoncé qu’il allait devoir partir mais que ça lui faisait pas plaisir du tout. Il a hésité et puis il m’a demandé si je voulais venir avec lui. J’ai eu un peur de me retrouver direct dans un truc de famille mais il m’a expliqué que c’était l’anniversaire de sa meilleure amie. J’avais la pression mais c’était beaucoup plus faisable que les 80 ans de la grand-mère. Je l’ai suivi."

Sur le chemin, Natacha insiste pour acheter une bouteille de vin : "Je ne voulais pas arriver les mains vides en plus de me taper l’incruste. Je voulais faire bonne impression. Cette fille, c’était quand même sa meilleure amie. Une meuf qui allait juger en 3 secondes si j’étais bien pour lui ou pas. Quand on a passé la porte, je ne faisais pas la maligne et puis j’ai pris une grande inspiration et je me suis mise à sourire à tout le monde."

Natacha est très bien accueillie : "C’est pour ça que Romuald n’était pas stressé ! C’est parce qu’il savait déjà qu’ils étaient tous adorables. Vraiment, ils m’ont fait me sentir comme si je faisais déjà partie du groupe. Personne ne savait qu’on ne se connaissait que depuis quelques heures et on m’a dit que Romuald ne présentait jamais personne. Je me suis sentie exceptionnelle. La soirée s’est passée comme dans un rêve."

"Il est resté dormir mais il n'y a pas eu de sexe"

Quand vient la fin de la soirée, Romuald propose à Natacha de la ramener chez elle : "C’était un vrai geste de gentleman et ça m’a beaucoup plu. Il m’a raccompagnée à la maison et je lui ai proposé de venir boire une tisane. Il est resté dormir avec moi mais il n’y a pas eu de sexe avant le matin. On était dingues l’un de l’autre et on ne s’est pas quittés depuis. Il est venu habiter chez moi deux mois plus tard. On a pris un chat un mois après et là on parle de mariage. Je ne sais pas si cette idée me plait mais je sais que si je le fais un jour, c’est avec lui."

Natacha est convaincue qu’elle s’est donné l’opportunité de vivre cette histoire grâce à son enthousiasme : "J’aurais pu être négative ou faire ce qui doit être fait en théorie. Mais j’ai suivi mon instinct. Je n’ai jamais réfléchi aux codes du truc, à l’image que je pouvais donner. J’étais moi et je voulais être avec lui. Je pense qu’il a fait pareil. On s’est écoutés et on a eu raison. C’est parfois aussi simple que ça. Quand la petite voix te dit de foncer, tu fonces, ça donne parfois des belles histoires d’amour."

Vidéo. Tenir compte des normes et des injonctions pour mieux redéfinir sa sexualité

À LIRE AUSSI

>> Largué.e, délivré.e : "J'ai tout quitté : mon travail, mon logement, ma ville. J’avais besoin d’un nouveau départ"

>> Le Grand Swipe : "On a eu un premier échange vif, amusant où il a été rapidement question de fessée, de corsets et dentelles"

>> Pourquoi les hommes font-ils moins de nudes que les femmes ?