Isabelle Mergault se confie sur l'adoption de sa fille : "Étant donné mon rapport aux mecs, je n'ai jamais songé à me reproduire"

Invitée des "Grosses Têtes" ce mardi 30 mai 2023 sur France 2, Isabelle Mergault est devenue maman à l'âge de 51 ans. Elle a adopté une petite fille, ce qui lui a valu de nombreuses critiques. Des commentaires inacceptables aux yeux de la comédienne.

Actrice, réalisatrice, scénariste, dramaturge, chroniqueuse et romancière française, Isabelle Mergault a une carrière bien remplie. Discrète sur sa vie privée, elle est devenue maman sur le tard, lorsqu'elle a adopté la petite Maya, en 2012. Et si la comédienne n'a jamais regretté son choix, elle a été victime de nombreuses critiques de la part du grand public, en raison de son âge, mais aussi au sujet du déroulement de cette adoption pas comme les autres.

Isabelle Mergault ne voulait pas devenir maman

Pourtant, rien ne prédestinait Isabelle Mergault à la maternité. Interrogée en 2016 par Gala, elle se confiait sur son rapport difficile aux hommes. "Je suis célibataire depuis un moment. Comme je ne sors pas, je ne rencontre personne. Mais de toute façon, aucun amant n’a jamais laissé sa brosse à dents chez moi. Je n’ai jamais dit que je souhaitais que ça n’arrive pas, mais je ne suis jamais allée vers ce type d’hommes."

Résultat, elle n'envisageait absolument pas de devenir mère : "Étant donné mon rapport aux mecs et au temps amoureux, je n’ai jamais songé à me reproduire", affirme-t-elle. Mais pour Maya, elle a décidé de reprendre le contrôle de sa vie : "Pendant trente ans, je m’étais couchée à 3 heures du matin et réveillée à 13 heures. Tout à coup, j’ai pris soin de moi. J’ai cessé de fumer dans la maison. J’ai commencé à manger bio. J’ai fait des trucs aussi absurdes que d’aller à des réunions de parents d’élèves."

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Une adoption imprévue

Quand la petite fille a débarqué dans sa vie, la situation devait toutefois être temporaire : "À 51 ans, j’ai croisé une maman en difficulté et je l’ai aidée. Je me suis occupée de sa petite Maya. (...) Quand Maya a eu trois ans, c’était évident : j’étais devenue sa maman adoptive. On a fait une adoption simple qui n’a lieu qu’avec l’accord de la maman biologique."

"Ça change la vie", affirmait-elle en 2017 dans l'émission "Thé ou Café". "Elle est ravissante, la mère est d'origine nigérienne, elle a 5 ans et demi, elle est belle comme un cœur, elle est forte comme un petit poussin et faible comme un roc. Elle est un mélange de tout." Dans les colonnes de Closer, elle confiait avec émotion : "Ça m'a fait glisser vers celle que j'aurais dû être bien plus tôt. (...) Quand elle est arrivée, tout a changé. Je n'ai jamais eu une vie aussi saine que depuis que ma fille est là. Je ne savais pas que j'étais faite pour ça..."

Elle a été accusée d'avoir "acheté" sa fille

Le seul objectif d'Isabelle Mergault était d'aider une mère en difficulté, mais très vite, elle a été la cible de nombreuses accusations, et notamment d'avoir "acheté" la petite fille. Des critiques qui étaient tombées alors que la comédienne se moquait de la campagne du Planning familial qui rappelait que les hommes trans pouvaient eux aussi tomber enceint.

À son tweet : "Pendant que des hommes enceints accouchent, moi on m'a découvert un problème de prostate. J'ai les boules ! Enfin, de moins en moins", un internaute avait répondu, du tac au tac : "Pendant que des hommes enceints accouchent d'amour, moi j'ai acheté une enfant au Niger... Toute seule, par égoïsme et maintenant je donne des leçons de vie et je vous juge."

Sa réponse n'a pas tardé : "Je n'ai acheté aucun enfant. La fille que j'ai adoptée, était la fille d'une amie à moi. Adoption simple. Non plénière. Donc elle voit et passe des vacances avec sa mère biologique. Idiot malveillant qui ne sait rien de ma vie." Et quand l'internaute en question lui a expliqué avoir été "malveillant volontairement" pour lui signaler sa transphobie, elle a rétorqué : "Allez juste bien vous faire foutre."

Deux ans plus tôt, en 2021, elle avait déjà été accusée d'avoir acheté sa fille lorsqu'elle avait évoqué l'avoir fait vacciner : "En même temps, elle ne l'a pas pondue sa fille, elle en achètera une autre au pire", pouvait-on lire dans les réponses des anti-vax à ses publications.

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