De l'espoir pour les patientes atteintes d'un cancer du sein alors que des scientifiques découvrent des cellules « endormies »

Des chercheurs de l’Institute of Cancer Research de Londres ont découvert le mécanisme par lequel le traitement hormonal utilisé pour empêcher la réapparition du cancer du sein déclenche des modifications dans certaines cellules cancéreuses, les faisant « hiberner » au lieu de mourir. Mais ces derniers ont découvert le mécanisme permettant de les cibler directement avant qu’elles ne se « réveillent », offrant ainsi un nouvel espoir aux patientes atteintes d’un cancer du sein à récepteurs d’œstrogènes positifs, le plus fréquent.

Au cours des 40 dernières années, la survie lors d’un cancer du sein s’est considérablement améliorée grâce aux progrès de la recherche médicale. Mais pour de nombreuses patientes, il existe un risque que la maladie ne réapparaisse après un traitement réussi, devenant alors plus agressive donc plus difficile à traiter. L’une des principales hypothèses évoquées est que certaines cellules cancéreuses peuvent échapper au traitement et se propager à de nombreux sites différents du corps, avant d’entrer dans un état de « sommeil » et de rester dormantes jusqu'à provoquer la réapparition du cancer. Or, cette incapacité à éradiquer complètement le cancer pendant le traitement est un défi majeur que la communauté médicale doit surmonter dans l’objectif de développer des traitements d’autant plus efficaces pour toutes les patientes atteintes. C’est dans ce contexte que des chercheurs de l’Institute of Cancer Research de Londres ont découvert le mécanisme par lequel le traitement hormonal utilisé pour empêcher la réapparition du cancer du sein déclenche des modifications dans certaines cellules cancéreuses, les faisant « hiberner » au lieu de mourir.

Mais leur étude publiée dans Cancer Discovery affirme qu’il pourrait exister un moyen de cibler ces cellules cancéreuses du sein « endormies » avant qu’elles ne se réveillent, offrant ainsi un nouvel espoir aux patientes atteintes d’un cancer du sein à récepteurs...

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