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Louis de Funès : la triste histoire de son fils aîné Daniel, né de son premier mariage

Louis de Funès sur le tournage du film 'Le Gendarme et les Extra-terrestres' de Jean Girault à Saint-Tropez le 2 octobre 1978 (Photo by Patrice PICOT/Gamma-Rapho via Getty Images)
Louis de Funès : la triste histoire de son fils aîné Daniel, né de son premier mariage (Photo by Patrice PICOT/Gamma-Rapho via Getty Images)

Ce vendredi 5 août 2022, M6 diffuse un classique : "Le gendarme se marie". Un film cultissime avec, dans le rôle principal, l’irremplaçable, l’inoubliable, l’incorrigible Louis de Funès. Si l’acteur nous a quittés il y a plusieurs années maintenant, ses proches continuent de faire vivre son souvenir. Notamment en dévoilant certains aspects de sa personnalité jusqu’alors inconnus du grand public. Comme son rôle de père, qui n'a pas toujours été facile à gérer...

Le 27 janvier 1983, terrassé par un infarctus, Louis de Funès tirait sa révérence. La France perdait alors l’un de ses meilleurs ambassadeurs, un acteur hors-pair à la filmographie vertigineuse tant elle est flamboyante. Louis de Funès, l’acteur préféré des Français au pouvoir comique toujours inégalé, même des années après sa mort. Mais derrière le succès et les costumes se cachait un homme au tempérament bien affirmé, et un père de famille pris entre plusieurs feux…

Vidéo. Louis de Funès : les chiffres qu'il faut connaître

Un fils tenu à l'écart pendant des années

Avec son épouse Jeanne, Louis de Funès a eu deux garçons : Patrick, né en 1944 et Olivier, né en 1949. Cette histoire, tout le monde, ou presque, la connait bien. Mais ce que le public a longtemps ignoré, c’est l'histoire du fils aîné de l’acteur, Daniel, né de ses amours avec sa première épouse, Germaine Carroyer. Né en 1937, il n’a que deux ans lorsque ses parents se séparent après seulement trois années de mariage. Louis de Funès part vivre ses rêves de grand écran, mère et fils restent ensemble. Lorsqu’il se remarie avec Jeanne, les tensions se font plus vives. En 2011, dans son livre "Louis de Funès, L’oscar du cinéma", Daniel revenait sur son enfance pas comme les autres, et sur ce père bien souvent absent. "Il vivait non loin de notre appartement. Et un jour, en passant devant chez nous, il a levé la tête alors que j'étais au balcon. Il est monté" détaillait-il dans les colonnes de Gala.

"Louis venait me voir en cachette. Il m'apportait des électrophones pour écouter du jazz. Sans jamais avoir pris de cours, c'était un pianiste hors pair, un excellent danseur et un dessinateur habile. Il m'a probablement donné ce côté artiste." Une relation complice... mais quasi secrète. Hors de question que l’on en sache davantage sur ce premier enfant, l’aîné de tous. Si bien qu’en 1983, lorsque son père livre son dernier souffle, Daniel de Funès apprend la terrible nouvelle... à la radio. "Je n’ai pas été prévenu ni invité aux obsèques. Ça m'a fait mal ! Louis ne m'a rien légué. Ce n'est pas grave ! J'ai quand même réussi à mener la vie que je voulais", confiait-il à Gala, tout en précisant qu’il n’avait plus jamais revu ses deux demi-frères Olivier et Patrick. Daniel de Funès s’est éteint le 23 janvier 2017 à l’âge de 79 ans…

Un papa "très autoritaire"

Du côté des deux autres fils de Louis de Funès, leur enfance a été bien différente. En 2013, c’est dans un livre baptisé "Ne parlez pas trop de moi, les enfants !" que Patrick et Olivier de Funès contaient leurs souvenirs auprès de leur célèbre papa. Avec leur mère, Jeanne, et l’acteur, ils ont vécu au rythme de la vie flamboyante de l’acteur, qui a tout de même toujours trouvé le temps pour veiller sur ses fils. "C’était un père très autoritaire, très présent. Trop, même. Il était chiant. Il se mêlait de tout, suivait de près mes études médicales", racontait Patrick de Funès dans les colonnes du Parisien.

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En Olivier, son plus jeune fils, Louis de Funès voyait une carrière sur grand écran, comme la sienne. Et tous les moyens étaient bons pour arriver à ses fins. En 1970, dans le film de Serge Korber, "L’homme orchestre", il n’hésite pas à ajouter une scène de batterie pour que son fils, qui savait en jouer, figure à l’écran. Au total, Olivier tournera six films au côté de son père. Mais son bonheur, c’est dans une carrière de pilote de ligne qu’il le trouvera quelques années plus tard. Au Parisien, Patrick et Olivier étaient ainsi revenus sur le vrai Louis de Funès, celui qui était politiquement "très à droite" : "S’il s’entendait très bien avec Bourvil, il n’aimait ni Yves Montand ni ses prises de position. Sur La Folie des grandeurs, son grand bonheur était de dîner avec Gérard Oury... sans Yves Montand."

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